Lepatron du groupe de courtage en assurances Assu 2000 Jacques Bouthier, mis en examen et incarcéré samedi dans une enquête pour « traite des êtres humains »Les femmes doivent-elles encore aujourd'hui sacrifier » leur carrière pour avantager celle de leur conjoint ? Une récente étude publiée dans la Harvard Business Review » met en lumière une nouvelle dimension des inégalités professionnelles entre hommes et femmes à progression de carrière égale, les conjoints rechignent encore à faire passer leurs ambitions professionnelles après celles de leur épouse. Et si, en plus de devoir se battre au travail pour obtenir les mêmes perspectives de carrière et le même salaire que leurs homologues masculins, les femmes devaient aussi, pour réussir professionnellement, briser le plafond de verre qui se trouve… à la maison ? Alors qu'aujourd'hui encore, à travail et compétences égales les femmes continuent d'être rémunérées en moyenne 27% de moins que les hommes, une étude parue ce mois-ci dans la Harvard Business Review montre que les inégalités entre hommes et femmes, en plus d'avoir d'être bien ancrées dans la sphère professionnelle, ont aussi lieu dans le cadre privé. C'est ce qu'affirment Robyn Ely, Pamela Stone et Colleen Ammerman. Dans un article intitulé Rethink What You "Know" About High-Achieving Women Repensez ce que vous savez à propos des femmes performantes, publié dans l'édition de décembre de la Harvard Business Review, les trois chercheuses en sociologie tendent à prouver que ce n'est pas le fait d'avoir des enfants qui freine la carrière professionnelle des femmes, c'est avant tout que leur conjoint refuse bien souvent de mettre leur propre carrière professionnelle en stand-by, même quelques mois, au nom de la parité dans leur couple. Les femmes plus enclines à sacrifier leur carrière que les hommesMais comment expliquer que les femmes fassent une nouvelle fois les frais de ce fameux plafond de verre, et cette fois-ci au sein de leur propre foyer ? Pour comprendre pourquoi la réussite professionnelle des femmes était toujours considérée comme moins importante que celle de leur concubin, les trois chercheuses ont interrogé plus de 25 000 diplômés de la Harvard Business School, femmes et hommes, issus de trois générations différentes les baby-boomers 49-67 ans, la génération X 32-48 ans et les Millennials la génération Y, 26-31 ans.Malgré un niveau d'études et des aspirations professionnelles similaires une fois leur diplôme en poche, l'étude montre qu'hommes et femmes appréhendent de manière très différente leur réussite professionnelle et ce, quel que soit leur âge. Ainsi, alors qu'environ 50 à 60% des hommes des trois générations se disent satisfaits » ou très satisfaits » de leur expérience au travail, ainsi que de leurs possibilités d'avancement de carrière et de leur capacité à concilier leur vie pro et leur vie familiale. À l'inverse, seules 40 à 50% des femmes interrogées se disent satisfaites de leur vie professionnelle et de leur capacité à mener de front leur carrière et leur vie de famille. Pour les auteures de l'étude, ce n'est, contrairement aux idées reçues, pas le fait d'avoir des enfants qui rend les femmes moins satisfaites de leur carrière professionnelle c'est le fait d'avoir dû la sacrifier au profit de celle de leur conjoint. Elles en veulent pour preuve la comparaison des chiffres entre femmes et hommes mettant momentanément leur vie professionnelle entre parenthèses pour s'occuper des enfants. Mais pas seulement. Combien d'hommes seraient aujourd'hui prêts à quitter leur entreprise et à renoncer à une promotion pour suivre leur épouse à l'autre bout du pays, si cette dernière y avait une opportunité professionnelle ? Pour étayer leur thèses, Robyn Ely, Pamela Stone et Colleen Ammerman citent notamment le cas du cabinet de conseil et d'audit Deloitte & Touche. Au début des années 1990, le chef de direction du cabinet Mike Cook a constaté que seuls 10% des associés étaient des femmes, même si Deloitte & Touche avait procédé à l'embauche d'autant de femmes que d'hommes une dizaine d'années auparavant. En étudiant mieux les chiffres, il s'est rendu compte que 70% des femmes qui avaient quitté l'entreprise avaient retrouvé du travail ailleurs, et à temps plein, moins d'un an plus tard. Moins de 10% d'entre elles avaient pris la décision de se consacrer à leur vie familiale. Une persistance du schéma familial traditionnel l'homme fait carrière, la femme élève les enfantsVingt ans plus tard, ce phénomène est toujours d'actualité. Bien que les femmes et les hommes aient des priorités de carrière assez similaires, la croyance selon laquelle la carrière d'une femme est moins importante que celle d'un homme est encore largement d'actualité. 77% des sondés 73% des hommes, 85% des femmes pensent que faire passer la famille avant le travail » est l'obstacle n°1 à l'avancement professionnel des femmes. Et c'est là où le bât blesse. À tout vouloir mener de front carrière et maternité, puis vie de famille, les femmes relèguent bien souvent leurs ambitions et leur épanouissement professionnel après celui de leur conjoint. L'équilibre dans le couple et la conciliation parfaite entre carrière et responsabilités familiales sont-ils à chercher du côté de la jeune génération, plus sensible aux questions de parité et de mixité ? Pas vraiment. D'après l'étude, comme leurs prédécesseurs, les hommes de la génération Y ont des attentes plus traditionnelles que les femmes du même âge. Alors que trois quarts des femmes âgées de 26 à 31 ans considèrent aussi leur propre carrière professionnelle comme une priorité, 50% des hommes issus de la génération Y estiment que leur carrière passe avant celle de leur conjointe. Ils sont également 66% contre 42% des femmes à espérer que cette dernière prendra en charge l'éducation des enfants.>> Working Dads les hommes sont cloués au "plancher de verre" <<
Cette série d’articles rend compte de mon intervention lors de la journée Points Chauds » du 2 mai 2019 au Centre de Formation du Bienenberg. Pour obtenir davantage d’informations quant au journées-débats Points chauds », visitez ce lien. ** Comme je l’indiquais la semaine dernière, je publie depuis le 2 mars 2019 les notes de mon débat avec Yoder, lors duquel je défendais la position complémentariste traditionnelle. J’ai commencé l’ensemble des textes clés de Genèse 1-3, que j’estime fondamentaux, et y ai relevé Que la création de l’homme et de la femme à l’image de Dieu offre quelques indices en faveur du complémentarisme voir ici Que la création de la femme de l’homme et pour l’homme implique une relation de direction/subordination entre les deux voir ici Que la chute a changé de manière tragique cette complémentarité idéale en une relation de domination abusive, avec toutes les dérives que nous connaissons aujourd’hui voir ici Même si les textes les plus débattus se situent dans le Nouveau Testament, plus spécifiquement dans les écrits pauliniens, je maintiens que la clé du débat se trouve dans l’interprétation des récits de la création. Comme je l’indiquais dans le dernier article de la série, publié la semaine dernière voir ici, l’ensemble des passages de l’Écriture ultérieurs à Genèse 1-3 touchant directement aux questions de masculinité et de féminité font systématiquement référence aux récits bibliques des origines. Ainsi, par exemple, le passage tant décrié de la soumission de la femme à l’homme en Éphésiens fait clairement appel à Cette semaine, nous nous tournons vers un autre passage controversé 😉 Un texte unique en son genre Ce passage, c’est celui de 1 Co la seule et unique référence au port du voile dans tout le Nouveau Testament. Même si la formule d’introduction est obscure Paul y répond sans doute à une question ou à une affirmation erronée de l’une des factions qui s’entre déchiraient au sein de l’Église de Corinthe. L’objectif de Paul est apparement de justifier l’une de ses instructions antérieures relative au port du voile. Dans cet article, mes commentaires seront limités à la question de la masculinité et de la féminité. Pour une exposition plus détaillée de ce texte, et éventuellement si mon avis sur la question du port voile vous intéresse, écoutez ce podcast. Une analogie trinitaire Pour Paul, le port du voile est intimement lié à la relation qu’entretiennent les chrétiens et les chrétiennes de Corinthe. Au sein de la série d’arguments qu’il propose, on retrouve une analogie trinitaire mettant en parallèle entre le rapport ente l’homme et la femme avec le rapport en le Père et Christ En substance, l’argument de Paul est hiérarchique Dieu le Père est le chef litt., la tête », kephalè de Christ, qui est lui-même le chef de tout homme, ce dernier étant lui-même le chef de la femme. Selon Paul, toute femme non voilée déshonore son chef, tandis que c’est l’inverse pour l’homme Généralement, les débats se focalisent ici sur deux points. 1- La relation de subordination trinitaire décrite dans ce passage Cette relation intra-trinitaire a été l’objet de nombreux débats au sein du monde évangélique ces vingt dernières années. Certains théologiens complémentariens Bruce Ware, Wayne Grudem [qui a beaucoup évolué dans ses positions], Denny Burk, Mark Thompson, Mike Ovey défendent leur position en affirmant que le Fils est éternellement soumis au Père de manière fonctionnelle au sein de la Trinité on appelle cette position EFS, Eternal Functional Submission of the Son. Les théologiens égalitariens rejettent cette affirmation au motif qu’elle est hétérodoxe, voire hérétique, et qu’elle s’écarte très nettement des définitions établies aux conciles de Nicée et de Constantinople. Sur ce point, ce sont les égalitariens qui ont raison, et les défenseurs du théisme classique dont je suis ne peuvent que constater les dégâts causés par certaines formulations hasardeuses des théologiens complémentariens mentionnés ci-dessus. L’analogie trinitaire avancée par Paul au verset 3 n’est qu’une analogie en voulant la pousser trop loin, l’on risque de glisser dans l’erreur subordinatianiste Origène. Je reste personnellement convaincu que Paul s’appuie sur la relation entre le Père et le Fils incarné pour construire son analogie. Il n’est nullement nécessaire de spéculer sur les relations intra-trinitaires éternelles pour affirmer ou infirmer le complémentarisme. 2- La traduction du mot kephalè Depuis 1954, suite à un influent article de Stephen Bedale, le sens métaphorique de direction donné à kephalè est régulièrement contesté au profit de la traduction source ». Si nous devons suivre cette proposition, alors il nous faut accepter que Paul ne développe aucun argument hiérarchique en 1 Cor 11, mais qu’il suit plutôt la logique procréationelle » que les égalitariens pensent pouvoir lire dans les récits des origines voir les trois premiers articles de cette série sur Gen 1-3, notamment celui-ci. Il m’est impossible de rendre compte de l’ensemble des débats que cette proposition a suscité. Je reste personnellement convaincu que la traduction source » est indéfendable, en particulier en 1 Cor 11, et je me rallie pleinement aux conclusions de Sylvain Romerowski dont je vous encourage à lire les travaux à ce sujet dans la Revue de Théologie Evangélique. Voir l’article initial ici et son complément ici. Grudem, à mon sens, a mis fin au débat dès 1985 en analysant près de 2 336 occurrences de kephalè dans la littérature hellénistique voir ici, en anglais. Certes, plusieurs spécialistes égalitatiens ont tenté de répondre à son article, sans se montrer réellement convaincant. Grudem répond à leurs principales critiques dans un article de JETS en 2001 voir ici, en anglais. Un appel à l’ordre créationnel Bien que Paul utilise kephalè dans le sens de tête », au sein d’une métaphore visant à décrire une forme de hiérarchie, il fait tout de même appel à l’argument de l’origine de la femme dans un deuxième temps L’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme, et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme » Il en tire la conclusion énigmatique du C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête [une marque de l’] autorité dont elle dépend. » Traditionnellement, la référence aux anges est expliquée par Ephésiens texte selon lequel le monde invisible, désigné par le couple domination et autorité », apprend la sagesse infiniment variée de Dieu par l’Eglise ». Cette explication est plausible, mais il faut reconnaître que la formule de Paul est bien trop laconique pour trancher avec certitude. Sans doute faisait-il référence à l’un de ses enseignements donnés à Corinthe lors de son séjour, de sorte que ses lecteurs savaient exactement à quoi il se référait. Il me semble toutefois que l’emprunt textuel appuie largement l’idée de hiérarchie établie par Paul au début du chapitre 11. En se référant à la création de la femme de l’homme et pour l’homme, Paul rappelle que la responsabilité de direction a été confiée à ce dernier dès l’état de perfection. Et son instruction sur le voile sert à manifester cette réalité à cause des anges », quoi que cela signifie. Autorité, mais de qui ? Les discussions autour de cet obscur se focalisent surtout sur la notion d’autorité exoucia. Ce terme peut recouvrir une multitude de sens, comme le pouvoir, la liberté, ou de droit. La frontière entre chacun de ces concepts est parfois bien fine, et ils peuvent même se superposer en certains contextes. Comme je l’ai indiqué, le laconisme du n’aide pas les interprètes. La plupart de nos traductions sont obligées de suppléer certains mots par exemple, dans la NEG79, le terme marque » et l’expression dont elle dépend » sont en réalité interpolés par les traducteurs. Les théologiens égalitariens adoptent deux principales stratégies interprétatives ils contestent toute référence à une notion d’autorité ou, lorsqu’ils l’acceptent, ils cherchent à la conférer à la femme en traduisant elle doit avoir sur la tête une marque de sa propre autorité ». Cependant, de telles interprétations n’ont aucun sens au regard de la logique employée par l’apôtre dans ce passage, surtout si kephalè établit un contexte de direction/subordination, comme je le pense. Avec Romerowski voir son article ici, j’estime qu’exoucia fait bien référence à l’autorité de l’homme, chef » de la femme Reste à savoir qui est l’homme dont il est question ici est-ce le mari, comme le conclut Romerowski ? Tous les hommes en général ? Qui est donc ce chef de la femme » ? Je ne crois pas que 1 Cor 11 suggère que toute femme est appelée à se subordonner à tous les hommes en général. Aucun texte du canon biblique ne va dans ce sens. La relation intertextuelle que ce texte entretient avec Genèse 1-3 suggère plutôt que Paul fait simplement référence à l’ordre créationnel il rappelle le principe initial selon lequel la responsabilité de direction est confiée à l’homme, qui en retour est appelé à exercer un leadership sacrificiel envers la femme, à l’aimer, à la chérir, et travailler conjointement avec elle à l’avancement du Royaume de Dieu. C’est ce principe qui est matérialisé par le port du voile. À suivre. Ces ressources pourraient vous intéresser Voilà pourquoi Jésus peut pardonner vos péchés Féminisme et esclavagisme Une autre chair », Jude 7 et l’homosexualité
LaLiberté guidant le peuple : 4 détails à la loupe 1# La liberté personnifiée. La Liberté est sans conteste le centre du tableau. Elle est incarnée par une femme du peuple, portant le fameux bonnet phrygien adopté par les révolutionnaires depuis 1789, et incarnant le peuple. Dans la main droite, elle tient le drapeau bleu-blanc-rouge (couleurs de Paris et de la royauté), Versets les plus Pertinents Genèse 127 Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. Genèse 52 Il créa l'homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d'homme, lorsqu'ils furent créés. Matthieu 194 Il répondit N'avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l'homme et la femme Marc 106 Mais au commencement de la création, Dieu fit l'homme et la femme; Ecclésiaste 728 voici ce que mon âme cherche encore, et que je n'ai point trouvé. J'ai trouvé un homme entre mille; mais je n'ai pas trouvé une femme entre elles toutes. 1 Corinthiens 113 Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. 1 Corinthiens 118 En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l'homme; 1 Corinthiens 119 et l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l'homme. 1 Corinthiens 1111 Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme. 1 Corinthiens 1112 Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu. Proverbes 3019 La trace de l'aigle dans les cieux, La trace du serpent sur le rocher, La trace du navire au milieu de la mer, Et la trace de l'homme chez la jeune femme. Lévitique 1822 Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination. Romains 127 et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement. Création de la femme Homme, Création de Hommes L'Homme L'Homme Et La Femme La Création De Dieu La Femme Les Rôles De La Femme Les Saintes Femmes Les Saints Hommes Mariage, But de Sexualité Un Homme Juste Une Femme Juste Être Beau Être Une Femme De Dieu . 99 332 111 271 288 205 329 110