JeanVilar le recrute au théâtre national populaire. Il donne la réplique à Gérard Philipe au théâtre des Champs-Élysées en 1952 (Le Prince de Hombourg d'Heinrich von Kleist). Jean Le Poulain est en premier lieu un acteur et metteur en scène de théâtre, mais il fait également de nombreuses apparitions au cinéma et à la télévision.

Jean Le Poulain est un acteur et metteur en scène français, né le 12 septembre 1924 à Marseille et mort le 1er mars 1988 à Paris. Il est enterré au cimetière de Montmartre. Il apprend son métier au cours Simon à Paris à la même époque que Jacqueline Maillan, et obtient un premier prix de Comédie au Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 1949. Pendant sa jeunesse, il pratique également le rugby pour lequel il gardera une grande passion. Jean Vilar le recrute au Théâtre national populaire. Il donne la réplique à Gérard Philipe au théâtre des Champs-Élysées en 1952 Le Prince de Hombourg d'Heinrich von Kleist. Jean Le Poulain est en premier lieu un acteur et metteur en scène de théâtre, mais il fait également de nombreuses apparitions au cinéma et à la télévision. Il donne même sa voix dans le Petit Poucet de Bernard Blier en à la Comédie-Française en 1978, il en devient sociétaire à partir de 1979, puis administrateur général du 1er septembre 1986 jusqu'à sa mort, où il tint notamment le rôle de Mr Jourdain dans Le Bourgeois gentilhomme. Il a marqué de son empreinte l'émission télévisée Au théâtre ce soir, avec notamment des pièces comme Le Noir te va si bien, De doux dingues, Le Minotaure, où il fut soit acteur, soit metteur en scène, ou les deux à la fois. En 1974, il s'est vu confier sa propre émission de variétés, intitulée Le Poulain au galop sur la première chaine de télévision. Vivant chez sa mère, dans un appartement de l'Avenue de l'Opéra, il est l'oncle des comédiennes Corinne Le Poulain 1948-2015 et Vannick Le Poulain. Il était membre des Rose-Croix Filmographie 1947 Les Aventures des Pieds-Nickelés de Marcel Aboulker 1959 Le Bossu d'André Hunebelle M. de Peyrolles 1959 Le Signe du lion d'Éric Rohmer le clochard 1960 Le Sahara brûle de Michel Gast 1961 Les Livreurs de Jean Girault le professeur Alexis Schmutz 1962 L'Empire de la nuit de Pierre Grimblat 1962 Le Gorille a mordu l'archevêque de Maurice Labro Lahurit 1962 Le Roi du village d'Henri Gruel 1962 Les Mystères de Paris d'André Hunebelle le maître d'école 1962 Arsène Lupin contre Arsène Lupin film, 1962 d'Édouard Molinaro le préfet de police 1964 Les Gorilles de Jean Girault le metteur en scène 1965 Le Dix-septième ciel de Serge Korber 1968 Salut Berthe de Guy Lefranc le père de Berthe 1968 Un drôle de colonel de Jean Girault le pasteur 1969 Et qu'ça saute de Guy Lefranc Don Pedro 1969 Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! de Michel Audiard Gruson 1970 Sortie de secours de Roger Kahane 1973 L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise de Nina Companeez le frère Albaret 1973 Ursule et Grelu de Serge Korber le docteur du paquebot 1975 Divine de Dominique Delouche Bobovitch 1975 L'Ibis rouge de Jean-Pierre Mocky Margos 1978 Je te tiens, tu me tiens par la barbichette de Jean Yanne 1981 Signé Furax de Marc Simenon Klakmuf ThéâtreComédien1947 Un amour comme le nôtre de Guy Verdot, Poche Montparnasse1949 L'Habit vert de Gaston Arman de Caillavet et Robert de Flers, mise en scène Pierre Aldebert, Théâtre de Chaillot1949 Le Glorieux de Philippe Néricault Destouches, Théâtre de Chaillot1950 Barabbas dit de la grotte de Michel de Ghelderode, mise en scène Jean Le Poulain et Roger Harth, Théâtre de l'Œuvre1950 L'Amour truqué de Paul Nivoix, mise en scène Jacques Charon, Théâtre de la Potinière1951 Halte au destin de Jacques Chabannes, mise en scène Georges Douking, Théâtre de la Potinière1951 Mère Courage de Bertolt Brecht, mise en scène Jean Vilar, Théâtre de la Cité Jardins Suresnes1951 Le Cid de Corneille, mise en scène Jean Vilar, Théâtre de la Cité Jardins Suresnes1952 La Puce à l'oreille de Feydeau, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre Montparnasse1952 L'Histoire du Docteur Faust de Christopher Marlowe, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre de l'Œuvre1952 Robinson de Jules Supervielle, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre de l'Œuvre1953 Ces messieurs de la Santé de Paul Armont et Léopold Marchand, Théâtre de Paris1953 O, mes aïeux !... de José-André Lacour, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre de l'Œuvre1954 La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre des Célestins1954 Si jamais je te pince !... d'Eugène Labiche, mise en scène Georges Vitaly, théâtre La Bruyère1955 Nekrassov de Jean-Paul Sartre, mise en scène Jean Meyer, Théâtre Antoine1955 Anastasia de Marcelle Maurette, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Antoine1956 Le mari ne compte pas de Roger-Ferdinand, mise en scène Jacques Morel, Théâtre Édouard VII1957 Wako, l’abominable homme des neiges de Roger Duchemin, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Hébertot1957 L'École des cocottes de Paul Armont & Marcel Gerbidon, mise en scène Jacques Charon, Théâtre Hébertot1958 Les Pieds au mur de Jean Guitton, mise en scène Jean de Létraz, Théâtre du Palais-Royal1958 La Hobereaute de Jacques Audiberti, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre du Vieux-Colombier1959 La Punaise de Vladimir Maïakovski, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier1959 Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre des Célestins, Festival de Bellac1959 La guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux, mise en scène Jean Marchat, Festival de Bellac1959 Hamlet de William Shakespeare, mise en scène Jean Darnel, Arènes de Saintes1959 Dix Ans ou dix minutes de Grisha Dabat, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Hébertot1960 L'Otage de Paul Claudel, mise en scène Roger Dornes, Festival de Bellac1960 De doux dingues de Joseph Carole, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Édouard VII1960 Le Tartuffe de Molière, mise en scène Jean Le Poulain, Festival de Bellac1960 Le Tartuffe de Molière, mise en scène Roland Piétri, Comédie des Champs-Élysées1960 Le Songe du critique de Jean Anouilh, mise en scène de l'auteur, Comédie des Champs-Élysées1961 La Nuit des rois de William Shakespeare, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre du Vieux-Colombier1961 La Grotte de Jean Anouilh, mise en scène de l'auteur et Roland Piétri, Théâtre Montparnasse1962 L'Otage de Paul Claudel, mise en scène Bernard Jenny, Théâtre du Vieux-Colombier1962 Le Pain dur de Paul Claudel, mise en scène Bernard Jenny, Théâtre du Vieux-Colombier1962 Le Père humilié de Paul Claudel, mise en scène Bernard Jenny, Théâtre du Vieux-Colombier1964 Le Minotaure de Marcel Aymé, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre des Bouffes-Parisiens1964 Les Escargots meurent debout de Francis Blanche, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Fontaine1964 Moumou de Jean de Letraz, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre des Bouffes-Parisiens1965 Les Filles de Jean Marsan, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Édouard VII, théâtre de la Porte-Saint-Martin1965 Pourquoi pas Vamos de Georges Conchon, mise en scène Jean Mercure, Théâtre Édouard VII1965 La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, mise en scène Jacques Charon, Théâtre du Palais-Royal1967 Jean de la Lune de Marcel Achard, mise en scène Jean Piat, Théâtre du Palais-Royal1967 Interdit au public de Jean Marsan, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Saint-Georges1969 Le Bourgeois gentilhomme de Molière, mise en scène Jean Le Poulain, Festival d'Arles1969 Interdit au public de Jean Marsan, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre des Célestins1969 La Périchole de Jacques Offenbach, mise en scène Maurice Lehmann, Théâtre de Paris1969 Le Contrat de Francis Veber, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre du Gymnase1970 La Nuit des rois de William Shakespeare, mise en scène Jean Meyer, Théâtre antique de Fourvière1970 Le Bourgeois gentilhomme de Molière, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Mogador1972 Barbe-Bleue opéra-bouffe de Jacques Offenbach, livret Henri Meilhac et Ludovic Halévy, mise en scène Maurice Lehmann, Théâtre de Paris1972 Le Noir te va si bien de Jean Marsan, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Antoine1972 Le Saut du lit de Ray Cooney et John Chapman, Théâtre Montparnasse1974 Le Bourgeois gentilhomme de Molière, mise en scène Jean Le Poulain, Mai de Versailles1975 La Grosse de Charles Laurence, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre des Bouffes-Parisiens1976 Volpone de Jules Romains et Stefan Zweig d'après Ben Jonson, mise en scène Jean Meyer, Théâtre antique de Fourvière1978 Miam miam ou le Dîner d'affaires de Jacques Deval, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Marigny1979 Dave au bord de mer de René Kalisky, mise en scène Antoine Vitez, Comédie-Française au Théâtre national de l'Odéon1979 La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Jean-Laurent Cochet, Comédie-Française1980 Tartuffe de Molière, mise en scène Jean-Paul Roussillon, Comédie-Française1980 Le Bourgeois gentilhomme de Molière, mise en scène Jean-Laurent Cochet, Comédie-Française1981 La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, mise en scène Jean-Paul Roussillon, Comédie-Française1982 Le Voyage de monsieur Perrichon d'Eugène Labiche et Édouard Martin, mise en scène Jean Le Poulain, Comédie-Française1982 Yvonne, princesse de Bourgogne de Witold Gombrowicz, mise en scène Jacques Rosner, Comédie-Française au Théâtre national de l'Odéon1983 L'École des femmes de Molière, mise en scène Jacques Rosner, Comédie-Française1987 Un pour la route d'Harold Pinter, mise en scène Bernard Murat, Comédie-Française au Festival d'AvignonMetteur en scène1950 Barabbas de Michel de Ghelderode, mise en scène avec Roger Harth, Théâtre de l'Œuvre1952 L'Histoire du Docteur Faust de Christopher Marlowe, Théâtre de l'Œuvre1952 Robinson de Jules Supervielle, Théâtre de l'Œuvre1953 O, mes aïeux !... de José-André Lacour, Théâtre de l'Œuvre1953 Eté et fumées de Tennessee Williams, Théâtre de l'Œuvre1953 Le Piège à l'innocent d'Eduardo Sola Franco, Théâtre de l'Œuvre1955 Anastasia de Marcelle Maurette, Théâtre Antoine1955 Il y a longtemps que je t'aime de Jacques Deval, Théâtre Édouard VII1956 La Tour de Nesle de Frédéric Gaillardet d'après Alexandre Dumas, Théâtre des Mathurins1957 César et Cléopâtre de George Bernard Shaw, Théâtre Sarah-Bernhardt1957 Wako, l’abominable homme des neiges de Roger Duchemin, Théâtre Hébertot1958 La Hobereaute de Jacques Audiberti, Théâtre du Vieux-Colombier1958 Le Pain des jules d'Ange Bastiani, Théâtre des Arts1959 Dix Ans ou dix minutes de Grisha Dabat, Théâtre Hébertot1959 Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, Théâtre des Célestins, Festival de Bellac1960 L'Apollon de Bellac de Jean Giraudoux, Festival de Bellac1960 Supplément au voyage de Cook de Jean Giraudoux, Festival de Bellac1960 Le Tartuffe de Molière, Festival de Bellac1960 De doux dingues de Joseph Carole, Théâtre Édouard VII1961 La Nuit des rois de William Shakespeare, Théâtre du Vieux-Colombier1961 La Putain respectueuse de Jean-Paul Sartre, Théâtre du Gymnase1961 Huit Femmes de Robert Thomas, théâtre Édouard VII, Théâtre des Bouffes-Parisiens en 19621961 Coralie et Compagnie de Maurice Hennequin et Albin Valabrègue, Théâtre Sarah Bernhardt1962 La Grande Catherine de George Bernard Shaw, Comédie-Française1962 L'Idée d'Élodie de Michel André, Théâtre Michel1962 La Contessa ou la Volupté d'être de Maurice Druon, Théâtre de Paris1963 C'est ça qui m'flanqu'le cafard d'Arthur L. Kopit, Théâtre des Bouffes-Parisiens1963 Léon ou La Bonne Formule de Claude Magnier, Théâtre de l'Ambigu-Comique1964 Le Minotaure de Marcel Aymé, Théâtre des Bouffes-Parisiens1964 Têtes de rechange de Jean-Victor Pellerin, Théâtre des Bouffes-Parisiens1964 Moumou de Jean de Letraz, Théâtre des Bouffes-Parisiens1964 Les Escargots meurent debout de Francis Blanche, Théâtre Fontaine1964 Quand épousez-vous ma femme ? de Jean Bernard-Luc et Jean-Pierre Conty, Théâtre du Vaudeville1965 Les Filles de Jean Marsan, Théâtre Édouard VII1967 Interdit au public de Jean Marsan, Théâtre Saint-Georges1969 Les Italiens à Paris de Charles Charras et André Gille d'après Évariste Gherardi, Comédie-Française1969 Le Bourgeois gentilhomme de Molière, Festival d'Arles1970 Le Bourgeois gentilhomme de Molière, Théâtre Mogador1972 Huit Femmes de Robert Thomas, Théâtre de la Madeleine1972 Le Noir te va si bien de Jean Marsan, Théâtre Antoine1972 Le Saut du lit de Ray Cooney et John Chapman, Théâtre Montparnasse1973 La Débauche de Marcel Achard, Théâtre de l'Œuvre1975 La Grosse de Charles Laurence, Théâtre des Bouffes-Parisiens1976 Voyez-vous ce que je vois ? de Ray Cooney et John Chapman, Théâtre de la Michodière1978 Miam miam ou le Dîner d'affaires de Jacques Deval, Théâtre Marigny1982 Le Voyage de monsieur Perrichon d'Eugène Labiche et Édouard Martin, Comédie-Française1988 Le Saut du lit de Ray Cooney et John Chapman, Théâtre des Variétés Télévision1975 Le Tour du monde en quatre-vingts jours - 2 parties de 90 minutes diffusé sur Antenne 2, le lundi 29 décembre et le mardi 30 décembre 19751979 La Belle vie de Jean Anouilh réalisé par Lazare Iglesis Albert1981 Staline est mort d'Yves Ciampi Beria1983 Le Tartuffe de Molière, réalisation Marlène BertinAu théâtre ce soirComédien1966 Interdit au public de Roger Dornès et Jean Marsan, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny1968 Azaïs de Georges Berr et Louis Verneuil, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny1969 Le Minotaure de Marcel Aymé, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny1970 Le Bourgeois gentilhomme de Molière, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny1971 Fric-frac d'Édouard Bourdet, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny1971 De doux dingues de Joseph Carole, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Georges Folgoas, théâtre Marigny1973 La Nuit des rois de William Shakespeare, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Georges Folgoas, théâtre Marigny1975 Le noir te va si bien de Jean Marsan d'après Saül O'Hara, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Édouard VII1977 Le Faiseur d'Honoré de Balzac, mise en scène Pierre Franck, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny1978 Les Deux Timides et Le Misanthrope et l'Auvergnat d'Eugène Labiche et Marc Michel, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny1978 Volpone de Jules Romains et Stefan Zweig d'après Ben Jonson, mise en scène Jean Meyer, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny1978 Miam miam ou le Dîner d'affaires de Jacques Deval, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny1984 Le Malade imaginaire de Molière, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre MarignyMetteur en scène uniquement1972 Le Don d'Adèle de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny1973 Pétrus de Marcel Achard, réalisation Georges Folgoas, théâtre Marigny

JeanLe Poulain est un Acteur originaire de France né le 12 septembre 1924

Cinéphile, elle adore regarder des bande-annonces et des moments historiques à la télévision. Le prochain James Bond ou le discours d’investiture de Barack Obama lui donnent les mêmes frissons. Corinne Le Poulain à Paris le 11 mars 2013 Publié le 10 Février 2015 - 16h59 La comédienne Corinne Le Poulain est morte d'un cancer "foudroyant" à l'âge de 66 ans dans la nuit de lundi 9 à mardi 10 février 2015, indique l'AFP. Figure du théâtre et de la télévision depuis plus de quarante ans, avec des participations à de nombreuses séries et pièces, elle était apparue dernièrement à la télévision il y a dix ans dans Navarro et dans Plus Belle la Vie, où elle incarnait Solange. Plus récemment, on avait pu la croiser lors de la première édition des Sésames de l'Accessibilité Positive à la mairie de Paris, le 4 novembre dernier. Corinne Le Poulain a eu une fille avec le comédien Michel Duchaussoy décédé en 2012, Julia Duchaussoy. Comédienne, elle a notamment joué dans un épisode de Bref. "Bref, j'ai couché avec une flic" et est actuellement à l'affiche du Tombeur avec Michel Leeb au Théâtre des Nouveautés, à du comédien et metteur en scène Jean Le Poulain - administrateur de la Comédie-Française dans les années 1980 -, Corinne Le Poulain est une femme de théâtre qui n'a pas boudé le petit et le grand écrans. Elle a fait ses débuts sur les planches en 1967 dans la pièce Quarante carats de Pierre Barillet et Jean-Pierre Gredy. Elle a aussi joué avec Louis de Funès dans Oscar dans les années 1970 et a été à l'affiche du Dindon de Georges Feydeau dans les années 1980 dans une mise en scène de Jean incarne Suzon dans la reprise de Huit femmes diffusée à la télévision française dans le cadre de l'émission Au théâtre ce soir en 1972 et connaît une grande popularité en jouant l'héroïne Sally dans la série Sam et Sally 1978 aux côtés de Georges Descrières. Elle obtient également un grand succès dans le rôle d'Esther dans le feuilleton télévisé Splendeurs et misères des courtisanes, et joue dans Le Canard à l'orange, de William Douglas-Home, sous la direction de Pierre Mondy. Elle a également animé, une année durant, l'émission pour la jeunesse Les Visiteurs du mercredi 1981.Au cinéma, on se souviendra de sa performance dans Bonsoir de Jean-Pierre Mocky en 1993, avec Claude Jade, Marie-Christine Barrault et Michel Serrault. Le long métrage raconte l'histoire d'un tailleur qui se retrouve en faillite et SDF. Aussi décide-t-il de chercher un nouveau lieu pour dormir chaque soir, afin de rompre sa solitude. Il rencontre alors Caroline, une lesbienne qui se cache, amoureuse de Gloria, une jolie bourgeoise campée par Corinne Le Poulain. Toujours très prompt à rendre hommage à celles et ceux qui ont travaillé avec lui comme Bernadette Lafont, le réalisateur a salué "une comédienne de grand talent qui n'a pas eu la chance d'être au premier plan mais qui a fait beaucoup de choses au théâtre et à la télévision". En 2012, elle était interviewée par Châtelaillon-Plage pour parler de sa pièce de théâtre, Les Vieilles Chipies. Elle confiait son moment préféré les tournées, car cela lui permettait de rencontrer le public. Un public qui a été si fidèle "Je me dis que je n'ai pas été tout à fait inutile", disait-elle en voyant l'amour des spectateurs, heureuse de travailler dur pour cela et confiant qu'avoir un oncle Jean Le Poulain dans le milieu du divertissement ne suffisait pas pour durer. CORINNE LE POULAIN - SOIREE POUR LE LANCEMENT DU LIVRE "ABBA" A PARIS LAUNCH PARTY FOR BOOK "ABBA" IN PARIS14/10/2010 - Paris Abonnez-vous à Purepeople sur facebook
LeFabuleux Destin d'Amélie Poulain est un film franco-allemand de Jean-Pierre Jeunet, sorti en 2001.. Il s'agit d'une comédie romantique écrite par Jean-Pierre Jeunet et Guillaume Laurant

La comédienne Corinne Le Poulain, qui s'est illustrée au théâtre et à la télé notamment dans Plus belle la vie, est décédée dans la nuit de lundi à mardi à l'âge de 66 ans, apprend-on par l'AFP."Comme Sophie Daumier, elle pétait le feu. Elles se distinguaient face à de jeunes premières endormies" disait d'elle Jean-Pierre Mocky. Corinne Le Poulain était la nièce de Jean Le Poulain, qui fut administrateur de la Comédie-Française dans les années 1980. Elle avait aussi eu une fille avec Michel Duchaussoy, la comédienne Julia Duchaussoy, actuellement à l'affiche du "Tombeur" avec Michel Leeb au Théâtre des Nouveautés, à Paris. Elle est décédée des suites d'un cancer "foudroyant", rapporte l' carrière entre théâtre et télévisionLa comédienne a fait ses débuts sur les planches en 1967 dans la pièce "Quarante carats" de Pierre Barillet et Jean-Pierre Gredy. Elle a joué avec Louis de Funès dans "Oscar" dans les années 1970 et a été à l'affiche du "Dindon" de Georges Feydeau dans les années grand public la connaît aussi grâce à ses nombreux rôles sur le petit écran. Elle a tourné dans Navarro, Julie Lescaut ou Arsène Lupin. Elle a aussi joué un petit rôle récurrent dans Plus belle la vie, celui de Solange hommages de la professionLe réalisateur Jean-Pierre Mocky qui l'avait dirigée pour le cinéma en 1994 dans "Bonsoir" aux côtés de Michel Serrault et Claude Jade, a salué "une comédienne de grand talent qui n'a pas eu la chance d'être au premier plan mais qui a fait beaucoup de choses au théâtre et à la télévision".© best image 2/10 - Jean-Luc Lahaye, Catherine Lopez, Eric Morena et Corinne Le Poulain - Concert d'Eric Morena au Théâtre Déjazet pour son album "Sous le ciel étoilé" à Paris, le 18 avril 2014. © best image 3/10 - Corinne Touzet et Corinne Le Poulain - Marie Dauphin presente son spectacle 'Souvenirs savon, le one woman chant' a l'Artishow Cabaret a Paris le 29 avril 2013. © best image 4/10 - Corinne Le Poulain lors de la première édition des Sésames de l'Accessibilité Positive à la mairie de Paris, le 4 novembre 2014 © best image 5/10 - Corinne Le Poulain lors de la première édition des Sésames de l'Accessibilité Positive à la mairie de Paris, le 4 novembre 2014. © best image 6/10 - Corinne Le Poulain 1993 © best image 7/10 - Danièle Gilbert et Corinne Le Poulain - Soirée de lancement de la chaîne "Tv Penthouse Black" au Penthouse Club à Paris, le 18 septembre 2014. © best image 8/10 - DANIELE GILBERT ET SON MARI PATRICK SEMAMA, EVELYNE DRESS, OLIVIER LEJEUNE, CORINNE LE POULAIN - GENERALE AU THEATRE DU PALAIS ROYAL POUR LA PIECE "PRESSE PIPOLE" © best image 9/10 - CORINNE LE POULAIN, MICHEL DUCHAUSSOY ET SA FILLE LE SOIR DE LA GENERALE DE "1 MARIAGE POUR 3" © best image 10/10 - CORINNE LE POULAIN - SOIREE POUR LE LANCEMENT DU LIVRE "ABBA" A PARIS LAUNCH PARTY FOR BOOK "ABBA" IN PARIS

Administrateurde la Comédie-Française depuis le 1er juillet 1986, le comédien et metteur en scène Jean Le Poulain est mort le mardi 1er mars à son domicile parisien, à l'âge de soixante-trois ans. Commentaires LE POULAIN Jean 1924-1988 jeudi 28 octobre 2021 à 22h39 - par rausche Bonjour Jean le poulain est-il inhumé avec corinne le poulain ?? Car impossible de trouvé ou ce trouve la tombe de celle ci et enfin où et inhumé maria Pacôme, ?? et pierre Barillet ?? Si quelqu’un a l’emplacement de leur sépulture. Ou il repose. Merci d’avance. LE POULAIN Jean 1924-1988 dimanche 29 mars 2020 à 00h17 - par ELIANE Je ne suis pas et n’ai jamais été une grosse rigolote mais si quelqu’un me faisait rire c’était bien JEAN LE POULAIN. Ses mimiques malicieuses, roublardes et parfois même dangereuses, inquiétantes qui faisaient qu’on restait dans un entre-deux mie-comique, mie-expectative mie-cynique en attendant la suite... LE POULAIN Jean 1924-1988 lundi 18 décembre 2017 à 13h22 - par Jean Des sites le disent né à Marseille mais d’autres au Cambodge, quand est il vraiment ? mardi 19 décembre 2017 à 18h52 - par cp La notule de l’Encyclopédia Universalis est signée de Pierre Marcabru, critique du Figaro. Feu Michel Corvin, rédacteur de l’encyclopédie du théâtre publiée par Larousse, situe aussi le Cambodge comme pays de naissance ; sans donner de nom de ville. Le Who’s Who mentionne Marseille. Avec un père Inspecteur des services commerciaux en Indochine, ce qui explique la potentialité indochinoise du lieu de naissance. Gens du Cinéma » opte pour Marseille... Début de sa nécro dans le Monde, à sa mort... JEAN LE POULAIN est né sur les planches d’un bateau, en rade de Marseille, le 12 septembre 1924. Fils d’un inspecteur des services commerciaux français en Indochine, c’est au Tonkin qu’il passe son enfance avant de retrouver la métropole, armé des enseignements d’un père bouddhiste et diplomate » C’était aussi un farceur s’amusant à berner son monde, quelqu’un de mystérieux... mardi 19 décembre 2017 à 15h17 - par MARRY Ghislain - EVIGNY Ardennes Jean Un seul site L’Encyclopédie Universalis » affirme que le comédien Jean Le Poulain est né au Cambodge, où il a passé son enfance . Les autres sites dont Les Gens du Cinéma » disent tous que celui-ci est né à Marseille ! J’ai lu quelque part que le comédien serait né en pleine mer dans les eaux territoriales cambodgiennes, et que sa naissance aurait été déclarée à Marseille , à l’arrivée du bateau ! Ceci explique peut-être cela ! LE POULAIN Jean 1924-1988 jeudi 17 avril 2014 à 22h17 - par lolo J y suis allé cet après midi j ai cherché15mn pas trouvé la avec la photo j y retournerai et pour note le diable qui emmenait Le poulain et Pacome a la fin du noir te va si bien c était donald Cardwell vous savez les costumes sont deRoger Hart e tles decors de Donald.... Cettte pèce était acrever de rire jeme souviensdu jeu de mots Monsieur et Madame Touseul ontunefilles demandait le poulain ou pacome l un deux répondait sébastienne car ses bastienne touseul...lol Il n’est pas évident à trouver bien que sa tombe, paradoxalement, ne soit cachée d’aucun sorte. Dans cette partie de division constituée uniquement de deux lignes, il faut chercher tout simplement en 2ème ligne et pas en bordure, dans la partie basse de la pente. LE POULAIN Jean 1924-1988 vendredi 2 septembre 2011 à 18h26 Effectivement, Jean Le Poulain était un excellent comédien qui nous a souvent fait rire. Je me souviens particulièrement d’une pièce Le noir te va si bien » qu’il interprétait avec Maria Pacôme dans laquelle, aussi bien l’un que l’autre étaient désopilants. Il est vraiment dommage que sa tombe soit perdue sur une rampe du cimetière de Montmartre. Il faut connaitre ! Alain LE POULAIN Jean 1924-1988 vendredi 18 mars 2011 à 10h40 - par Fabien Il y a de cela quelques années, je me suis arrêté devant la tombe de Mr Le Poulain, excellent comédien fraçais. Sur la pierre se trouve également le nom d’une dame. Est-il enterré avec sa maman ? Merci
Cest un Paris déplaisant, pas beau à vivre, que Molière indique comme monde de sa dernière pièce, le Malade imaginaire. Voler de l'argent, ou défendre son argent, y paraît une idée fixe
Ce jeudi avant la Passion est un jour chargé d’actions magnifiques. Les heures dernières passent les unes dans les autres cachées sous les ombres, clandestines. Les disciples s’échangent comme des résistants affiliés à un réseau, des mots de passe pour se réunir ce soir autour de leur maître. On surveille ses arrières. On étouffe ses pas. L’ambiance n’est plus comme au dimanche des rameaux, jour de triomphe et de gloire où flottait avec allégresse Hosannah filio David, benedictus qui venit in nomine Domini » à l’allure orientale. Le mot David » ponctué par un torculus semble s’ouvrir comme une fleur de jasmin. Tout a tourné au vinaigre. La ville s’agite, électrique, nerveuse. Les rues sont tendues à l’extrême, prêtes à éclater. Jérusalem rassemble pour Pâques des milliers de personnes venues de toute la Judée comme Saint-Tropez surmultiplie sa population en été. Des cars de CRS sont postés, les soldats, les forces de l’ordre, prêts à empêcher les groupuscules politiques, les hooligans, les militants de toute action nationaliste de se faire entendre. Pourquoi donc cette crainte des disciples alors même que Jésus n’est ni de gauche, ni de droite, ni du centre ? Il est pourtant la cible à abattre. Et pourquoi ? Il est le roi des Juifs et le fils de Dieu, ce qui est supérieur à toutes les coteries, les actions et les révoltes. Qui, mais qui veut sa peau ? Les bourgeois et les boomers, les marchands du temple, humiliés ; les pharisiens et les accusateurs de tout poil, perfides et persiffleurs ; l’oligarchie de Jérusalem qui ne peut tolérer, sans quoi elle s’effondrerait, qu’un inconnu dise être le Messie ; et la foule elle-même toujours fourrée comme un bas-ventre sous le signe de l’opinion, règne de la quantité. La belle démocratie. Jésus apporte une mauvaise nouvelle pour certains et quand on ne peut pas détruire la nouvelle, on détruit le messager. Jésus, cet imposteur, l’ennemi public numéro 1. Mais qui décrète l’ennemi ? Jésus a le sentiment de sa mort prochaine. Son heure, il l’a dit, souvenons-nous en, est venue de passer de ce monde au Père. À mesure qu’il continue de vivre, Jérusalem sans le savoir s’enfonce. Dans une pièce tamisée, les voici réunis Pierre qui lui jure une fidélité absolue jusqu’à la mort ; Jean, le jeune poulain aux os fragiles, boutonneux, penché sur son cœur, tous les autres disciples attentifs et Judas qui sait ce qui lui reste à faire. Une chaleur baigne la pièce, douce ; une bienveillance fraternelle caresse les hommes. Le feu crépite, le vin est bon, le pain est croquant, l’air parfumé. Jésus, au milieu du repas – quelle mouche le pique – se penche, se courbe, les mains dans l’eau, lave les pieds douteux de ses disciples, frotte, cure, astique. C’est à ne pas y croire. Quel maître normalement constitué s’abaisse et s’humilie ainsi ? Quel est donc ce geste nouveau ? Pierre s’offusque, le Seigneur le remet à sa place tu n’as pas de part avec moi ». La relation du maître et de l’esclave était une réalité sociale. Les disciples avaient leurs maîtres en philosophie, les propriétaires de fermes, bourgeois agricoles, leurs esclaves. On pouvait à Rome finir dans les chaînes si l’on était criblé de dettes. Les disciples ne peuvent ni mesurer ni même comprendre que Jésus leur lave les pieds. Ils sont là pour le servir et non pour qu’il les serve, lui le Seigneur. Un Kyrios, un sire, responsable de sa maison, ne devrait pas faire cela. Pourtant, à lire Jean, Jésus ne remet pas en cause, comme le voudrait un anarcho-trotskard mao-spontex, l’ordre de la société fondé sur la domination des uns sur les autres. Le pouilleux peut être un vertueux, le riche un frelampier superbe, le grand prince peut être couvert de murex et Jojo le gilet jaune aller au super U, tous, petits et grands, ont une fraternité d’âme qui les met au même niveau frères dans la foi. Qu’ils dinent de rossignol au miel ou qu’ils aillent au kebab, ils sont des créatures nées de la poussière, destinées à revenir à la poussière. Augustin ajoutera ceci inter urinas et faeces nascimur. Puis ajoutant la parole aux gestes, il leur lance ce dernier message sous forme de commandement aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. » Una bombe atomique. Pendant ce repas, ainsi Marc, Luc et Matthieu nous le renseignent, le Seigneur rompt le pain, le leur présente ainsi que le calice et instaure pour les siècles des siècles, un culte nouveau, un novum documentum ; la sainte Messe, chef-d’œuvre de l’humanité. Certainement que les disciples n’entendent que couic quand Judas est chargé par Jésus de faire ce qu’il doit faire, le livrer. Bien souvent, ce n’est pas la première fois, les disciples, si braves, si méritants, n’ont pas compris. Ils sont comme les chevaliers de la table ronde dans Kaamelott, des nœuds, des clampins, à côté de leurs chaussures, dépassés, ravis de la crèche, au ras des pâquerettes. On pourrait tuer un âne avec une figue molle avant qu’ils ne comprennent quelque chose. Et pourtant, le roi Arthur ne cesse de les aimer, de s’exaspérer tout en les aimant, de se montrer bienveillant à l’endroit de Perceval, Karadoc ou Bohort, l’apôtre trouillard. Jésus fut quelquefois exaspéré par ses disciples, mais, comme le dit Jean, l’apôtre du cœur, il les aima jusqu’au bout ». C’est cet amour qui règne ce jeudi soir-là. Et alors que les preuves absolues d’un amour de charité percent tous les cœurs, inondent les disciples, la mort, dans un compte à rebours fatidique s’approche, de plus en plus, heure après heure, sans dérailler, sans bifurquer. Tic-tac, tic-tac. Pas une heure de plus. Jésus sait, en conscience, qu’il sera sacrifié et que ce sacrifice sur l’arbre fatal est le plus grand de tous les sacrifices. Jésus ira à la mort, l’inévitable mort, seul, sans broncher, acceptant tout, du crachat jusqu’au clou, comme l’animal qui va à l’abattoir. Judas est lancé. Il faut imaginer le saint Salopard dans les rues, ce soir, monter jusqu’au temple, recevoir sa bourse et vendre son maître qui lui lava les pieds. La croix qui se dressera sur le monde est une promesse, mieux, une synthèse de l’amour et de la mort. Alors que la liturgie de la messe in cenam Domini commence avec tous les fastes des plus grandes fêtes solennels, comme institution du sacerdoce et de l’eucharistie, très vite, l’esprit festif s’estompe et devient chagrin. L’orgue se tait après le Gloria. La musique soudain s’est tue. Le baiser de paix n’est pas donné. Triste souvenir du baiser de Judas. L’eau dans le gaz, l’éclair dans le brouillard. Du jardin d’Eden, arrive le jardin des Oliviers. Mais il y a un chant qui donne à cet amour un sens nouveau, une force nouvelle mue par le sacrifice et la mort prochaine l’Ubi caritas. Ce Carmen sacrum, écrit par Paulin d’Aquilée à la renaissance carolingienne, est un petit bijou. Ce chant semble moduler les battements d’un cœur simple et heureux, bondissant et rebondissant, avec mesure, sans sautiller de joie, retombant toujours. Ubi, où, appelle ibi, là, comme une proposition logique l’amour et la charité sont de Dieu, Dieu est la conséquence de l’amour et de la charité. Amor et caritas sont mis en exergue, sans verbe, comme deux concepts bien distincts ; l’amour de charité, l’agapè, puissance du cœur pour chaque homme et l’amor, amour d’amitié, tendresse et affection, que l’on ressent pour un frère. Tout le poème cherche à rassembler les fidèles dans l’amour du Christ congregavit nos in unum Christi amor ». Le grex », le troupeau est rassemblé par le bon pasteur, la pluralité est réunie dans l’unité. Plus loin, on retrouve cette même idée simul ergo cum in unum congregamur » avec un magnifique roulement du r » et du m » qui forme le mouvement d’une foule qui s’assemble dans la prière ; et in medio nostri sit Christus Deus », reposé et calme, suivi d’un soupir doux marqué par le son s », celui de Dieu au centre, au milieu de tout. Nous ne gravitons pas autour du Christ nous sommes avec lui en son sein. Le tout parvient à la paix des cœurs déjà unis cessent iurgia maligna, cessent lites ». On sera sensible à la répétition autoritaire du verbe et à la modulation du son s » entrecoupé par un i » masculin et un a » féminin. Les iugia maligna », ce sont les pensées qui pue, sorties des tripes, les ta kaka grecs, et forment un tas de saletés enfoui, les violences et les passions, que l’amour va souffler. La voix nous enjoint à la joie jucundemur » et à l’amour, commandement ultime du Seigneur timeamus et amemus deum vivum ». Comme une récompense finale, la charité exercée, nous serons prêts à la réjouissance éternelle, à la louange magnifique de Dieu videamus vultum tuum quod immensum atque probum », strophe finale qui semble peindre sous nos yeux une abside romane suisse, catalane ou lombarde d’un Dieu tout puissant, alpha et oméga, royal. Jésus est à Gethsémani, seul, alors que les disciples dorment. Il est dans le néant total, perdu dans la ténèbre. Il ploie sous les coups martelés sur son ventre ; il se plie, cisaillé, par l’angoisse ; il est rendu crispé par l’agitation de ses nerfs ; tendu tout entier ; son sang bouillonnant dans ses veines va éclater. Ce sang-là qui, avant de jaillir de la croix, sort de ses pores, sue des joues, file sur son front, goutte de ses cheveux. Les oliviers frais, propices à l’ombre couvrent d’un sommeil de juste les disciples et prennent le Christ sous les masques atroces de l’insomnie. Jésus, éveillé, face à sa Passion, est le premier des insomniaques, torturé par le doute, cloué par la peur, démoli par l’incertitude, labouré par la souffrance qu’il sent proche sa figure comme une mauvaise exhalaison de Satan. Alors que la lune s’est cachée sous les nuages noirs comme de l’encre, Jésus revient à lui ; il attend ses bourreaux. Pierre, à la machette, coupe l’oreille de Malchus et Jésus lui dit Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l’instant plus de douze légions d’anges ? » Tout est là, dans cette nouvelle puissance qui tranche définitivement avec le dieu vengeur et la force païenne. Jésus pourrait tout détruite, retourner des mâchoires, casser des nuques, péter des rotules, répandre un désastre sur ses ennemis comme dans le psaume 3 Quoniam tu percussisti omnes adversantes mihi sine causa dentes peccatorum contrivisti ». Il n’en fera rien, mieux encore, il fait l’exacte symétrie, accepte de mourir, de porter sa croix comme signe d’une nouvelle victoire non pas sur les hommes ici-bas mais sur la mort. En mourant, en renonçant à se libérer, Jésus n’appelle pas la résignation de son sort, il appelle, il exige, il commande un nouvel ordre de triomphe sur les forces des ténèbres. Sa mort pourrait faire le succès du diable, champion poids lourd toute catégorie sur le ring du monde, mais elle signe sa défaite, son KO prolongé. Réside-là l’idéal chrétien ; l’imitation du Christ est l’imitation de sa virilité donner sa vie pour ce que l’on aime, supporter la souffrance, et porter haut sa grande croix jusqu’au calvaire. Jésus est arrêté, livré au grand Sanhédrin. Tout le monde l’a trahi, Pierre a renoncé, le coq a chanté, Judas songe de la corde, le reste des disciples a quitté les lieux, péteux et pétochards. Demeurent Marie, Madeleine et le petit Jean. Le Christ qui avait rassemblé une foule de fidèles sur la montagne, qui s’était entouré de douze bonshommes, est seul, abandonné. Il est ensuite mis en prison jusqu’au lendemain, jour de son jugement par Pilate. C’est la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich qui dans ses visions nous en parle lorsque le Sauveur entra dans la prison, il pria son Père céleste de vouloir bien accepter tous les mauvais traitements qu’il avait eus à souffrir et qu’il allait souffrir encore, comme un sacrifice expiatoire pour ses bourreaux et pour tous les hommes qui, livrés à des tourments du même genre, se rendraient coupables d’impatience et de colère. » Les coups, les crachats, la privation de sommeil, de nourriture et d’eau ont été les tourments préliminaires à la Passion. Vendredi arrive le jour commençait à poindre, le jour de sa Passion, le jour de notre rédemption, et un rayon arrivait en tremblant, jusque sur notre saint Agneau pascal tout meurtri qui a pris sur lui tous les péchés du monde. » Il est beau ce soleil doux du matin, un soleil rose pamplemousse dans un ciel jus d’orange, qui signe le début de la Passion comme un Boléro horrible et sanglant. Au Zénith, il contemple le Christ vivant sur la Croix. Obscuré, il épousera, en un moment de tempête, sa mort. Dans les ténèbres, ce même soleil accompagnera son cadavre au tombeau. Mais n’oublions pas que le soleil, toujours, est invincible. Nicolas Kinosky © LA NEF le 11 avril 2022, exclusivité internet Lamort de Jean Le Poulain Du TNP à la Comédie-Française. JEAN LE POULAIN est né sur les planches d'un bateau, en rade de Marseille, le 12 septembre 1924. Fils d'un . 275 319 277 111 79 383 262 368

de quoi est mort jean le poulain