Tu ne vas pas sortir comme ça ? Le féminisme expliqué à mon pÚre » est le premier ouvrage de la Rouennaise Fanny Anseaume,
Tu Ă©cris ça va, je veux bien te croire, mĂȘme si mentir n'est pas ce que tu fais le mieux. Tu es plutĂŽt gamin avec la vĂ©ritĂ©, la seule que tu aies jamais dĂ©fendue est la vĂ©ritĂ© vraie parce qu'elle en dit trop pour s'avouer vaincue, mais en rajouter n'est pas mentir et l'exagĂ©ration est toujours chez toi un art de ne pas prendre au sĂ©rieux la tragĂ©die de la vie. Dire et redire et reredire Ă  n'en plus finir, parler vite et beaucoup, Ă©crire une fois encore et toujours plusieurs fois, se faire des lignes de mots ça oui, tu sais. Tu as tracĂ© ton style vingtiĂšme siĂšcle Ă  peine coupĂ© au suivant, celui oĂč rien ne va plus, ni le progrĂšs ni la domination de l'homme sur la nature, ha ha l'homme, et la nature putain, ces vieilles façons de voir ça ne veut plus rien dire. Tu n'as pas trop suivi ces derniers temps mais le vent a tournĂ©, le climat, la guerre, le feu, les fachos, aprĂšs tout qu'on se dĂ©merde, toi tu as fini ton dernier livre, celui qui annonce la seule suite possible, sans blague, cette fois, la fin ? La fin, oui, c'est ce que tu Ă©cris. Je me souviens que tu as commencĂ© Ă  me dire Ça va pas quand tu commençais Ă  Ă©crire Ça va, que tu as dit Ça va vraiment pas quand tu Ă©tais dans l'Ă©criture de Ça va, et LĂ  ça va plus du tout quand Ça va a Ă©tĂ© terminĂ©. Depuis que Ça va est sorti c'est vrai que tout va de pire en pire. Le monde va pire mĂȘme si on peut pas dire que c'Ă©tait mieux avant, et tu vas pire aussi, comme tu l'Ă©cris finalement, tout en faisant le brave, p. 99, ainsi presque Ă  la fin. Je viens d'acheter la biographie de Beckett, tu te souviens de ce gros livre paru il y a dĂ©jĂ  un certain temps, tu l'as certainement quelque part dans ta bibliothĂšque, enfin tu l'avais parce que ça y est, tu ne l'as plus, ni celui-lĂ  ni aucun livre, tu n'as plus de bibliothĂšque, ça tombe bien, tu ne lis plus, d'ailleurs tu n'as plus rien de ce qui faisait ton style et ton indĂ©pendance. Mon ami tu voulais me filer ton Ă©dition rare de Madame Bovary, tu m'en avais parlĂ© des dizaines de fois et chaque fois ça m'agaçait, tu devais le voir, c'Ă©tait comme si tu ne comprenais pas que j'ai une idĂ©e de la valeur sans rapport avec le prix du livre, comme si tu avais voulu me remettre sur les rails d'une bourgeoisie qui n'est que ce qu'elle a, alors que toi et moi n'en avons rien Ă  battre. J'y ai rĂ©flĂ©chi, tu devais savoir ce que tu faisais, c'Ă©tait simplement pour me dire que tu m'aimes, tu sais bien que je t'aime aussi, d'ailleurs j'avais dit merci pour te faire plaisir mais je n'en ai pas besoin, j'ai dĂ©jĂ  Madame Bovary chez moi depuis longtemps, je la connais par cƓur. Heureusement tu n'as pas eu le temps de filer tes objets choisis Ă  qui tu avais prĂ©vu, trois livres, deux tableaux peut-ĂȘtre, c'est lĂ  toute l'excentricitĂ© de ton testament non Ă©crit, ça s'est passĂ© autrement. Tu n'as rien eu Ă  donner car tout Ă©tait Ă  prendre, et voilĂ  le travail, j'ai pensĂ©, ainsi se font les liquidations quand l'amitiĂ© ne veut rien dire du tout, et pas d'enfant Ă  soi. Une fille ou un fils qu'est-ce que ça peut foutre, une Zazie aurait Ă©tĂ© pas mal pour ton Gabriel, ta doublure au cinoche que tu te fais dans ta littĂ©rature, mais qui tu serais avec cette mĂŽme, toi l'enfant Ă©ternel de ta mĂšre ? J'ai appris que Beckett et sa mĂšre c'Ă©tait toute une histoire, elle s'est tourmentĂ©e pour lui, il a souffert par elle, ils s'aimaient trop, je me suis dit, mais il y a de la guerre aussi dans sa biographie. Je l'ai commencĂ©e par le dernier chapitre, comme si Beckett, le maitre de ton Gaby, allait dĂ©chiffrer les lignes de ta main durcie par l'arthrite, et j'ai lu ça "Les examens pratiquĂ©s Ă  l'hĂŽpital Pasteur ont rĂ©vĂ©lĂ© que Beckett Ă©tait sĂ©rieusement sous-alimentĂ©." Tu sais, je voulais te dire, tu n'es pas obligĂ© de faire tout comme lui. Maigre comme jamais, on dirait bien en effet que tu es fini, comme tu l'Ă©cris, mais je peux quand mĂȘme te le dire, mĂȘme si ça ne changera rien, je sais que c'est la vie de mourir Ă  la fin, mais je prĂ©fĂšrerais te rappelles, il y a longtemps, la chanson qui nous faisait rigoler, la solitude ça n'existe pas, c'Ă©tait pas mal vu cette histoire de tĂ©lĂ©s et de radios qui assurent une prĂ©sence. Dans ta Californie Ă  4000 par mois il y a des tĂ©lĂ©s dans toutes les chambres, voilĂ , personne n'est seul. Tu n'allumes pas la tĂ©lĂ©, c'est con. Parmi tes amis il y a deux tendances, ceux qui ne viennent pas te voir parce que ça les emmerde, et ceux qui viennent te voir parce que c'est leur devoir. Avec ton Ă©tudiant prĂ©fĂ©rĂ©, on est venus pleins d'amitiĂ© et on s'est fait jeter par tes gardes du corps. AprĂšs ta rafale de SMS vides aussi inquiĂ©tants que des bouteilles Ă  la mer, on a voulu revenir au moins une fois parce que tu sais ça nous serre le cƓur tout ça, mais j'ai cassĂ© ma voiture en partant de Lyon. Was muss sein muss sein. Alors je t'Ă©cris, peut-ĂȘtre que tu me liras, peut-ĂȘtre pas et je me promĂšne avec ton livre dans mon sac, il contient tous les autres et pourtant il ne pĂšse pas lourd, c'est pratique, et quand j'en lis des passages il m'arrive de m'amuser Ă  t'entendre pour de vrai comme si on Ă©tait attablĂ©s chez Angelo, comme avant. Mais avant c'est habitais chez toi et voilĂ  que soudain, problĂšmes de santĂ©, absence d’un aidant, hospitalisation... les Ă©vĂšnements imprĂ©visibles jalonnent la vie, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de te prendre une chambre, un sĂ©jour court pour commencer, qui deviendrait long jusqu'Ă  ce que mort s'ensuive grĂące Ă  une solution d’accueil souple et modulable. Ça a Ă©tĂ© vite fait. Tu t'es retrouvĂ© dans ce nouveau dĂ©cor oĂč le bonheur se mesure en baies vitrĂ©es et en musique d'ambiance et oĂč la mort, comme tu l'affirmes toi aussi, Ă©picurien par Montaigne et par provocation, n'existe pas du tout. Dans ton livre, tu prĂ©sentes ça comme une sorte d'Ă©thique de l'impossibilitĂ© technique, dans ce centre de loisirs oĂč personne n'a lu ton livre, c'est pour des raisons de gestion commerciale et de prĂ©vention du stress en collectivitĂ©, qu'importe, c'est cool, la mort disparait grĂące Ă  l'arrivĂ©e de nouveaux vieux tout neufs, ici tout est fait pour la matiĂšre et l'Ă©tendue ad vitam ĂŠternam, mon ami on dirait bien que tu t'es pris du sursis en te laissant condamner Ă  ça y est, tu y es, pas Ă  l'orpea, Ă  l'autre, c'est pareil, salons cosy au rez-de-chaussĂ©e et dĂ©tresse dans les Ă©tages mais qui va se plaindre ici, les rĂ©sidents encore vaillants redoublent de sourires et d'amabilitĂ©s, on dirait qu'ils tiennent Ă  continuer d'affirmer l'humanitĂ© Ă  laquelle on peut prĂ©tendre tant qu'il y a de la vie. Et tu as vu, quelle chance, ton nouveau sweet home est Ă  deux pas de ton appartement de la tour du milieu oĂč tu avais construit tes murs de livres et de tableaux et disposĂ© pour ton plaisir les photos de ta mĂšre jeune, de toi adulte, et quelques cartes postales. Tu t'Ă©tais fait, au fil du temps et Ă  force de ne jamais bouger, ton intĂ©rieur de cĂ©libataire selon tes goĂ»ts et tes amitiĂ©s, les deux toujours ensemble. Ici Ă  l'hotel California c'est diffĂ©rent, rien n'est Ă  toi. C'est plus simple, et tu verras, tu vas t'y faire de rien avoir du tout, ni pantalons ni chemise propre, ni amis en visite. On t'a bien accrochĂ© quelques-uns de tes tableaux mais ils ont perdu leur Ăąme dans le transport, oĂč est la diffĂ©rence, personne ne s'en est aperçu Ă  part toi et moi et ton Ă©tudiant prĂ©fĂ©rĂ©, parce que nous savons que certaines choses, oui, ont une Ăąme qu'on appelle hau, et prĂ©fĂšrent la perdre plutĂŽt que de se laisser arracher Ă  leur environnement. Pas grave. Cet accrochage bizarre adoucit au moins la culpabilitĂ© de ceux qui t'ont mis lĂ . Tu connais le problĂšme avec les attachements, quand tu aimes il faut partir. Toi qui n'as jamais pu dĂ©mĂ©nager tu n'allais pas parier, au point oĂč tu en es, sur un avenir meilleur ailleurs, non, ça se prĂ©sentait comme un petit intermĂšde, une villĂ©giature pour ton bien et pour celui de tes ĂȘtres chers, ceux qui choisiront les fleurs et les lectures et feront diffuser la premiĂšre Suite pour violoncelle, celle en sol majeur, que mon frĂšre Ă©tait venu jouer Ă  l'enterrement de Philippe, mais pour toi ce sera ton CD des Suites par Tortelier, les moments plus forts que soi ne se jouent pas deux fois, et aprĂšs tout, Tortelier tu aimes bien, c'est ta gĂ©nĂ©ration, on ne va pas se battre pour des interprĂ©tations. Tes ĂȘtres chers ne vont pas rĂ©flĂ©chir aux interprĂ©tations non plus, c'est dĂ©jĂ  assez de tout organiser, d'ailleurs tu ne discuteras pas, ils ont le dessus, tu n'es pas encore mort qu'ils te rappellent Ă  l'ordre auquel tu n'as jamais cessĂ© d'appartenir malgrĂ© ton poing levĂ©, si gĂ©nial, Ă  la fin de ton dernier cours, devant un amphi plein Ă  craquer, tu te souviens, les applaudissements ce jour lĂ  on les a entendus jusqu'au sommet des Alpes. Bon, maintenant c'est un autre temps, il faut se calmer, la dĂ©cision Ă©tait de raison, comme toujours quand il s'agit de trouver Ă  chaque problĂšme sa solution technique et Ă  chaque systĂšme sa morale Ă  deux balles, ainsi une raison que tu as acceptĂ©e, que faire d'autre, hein, mais avoue que le salon avec ses chaises roulantes et son programme d'activitĂ©s variĂ©es, gym douce, atelier mĂ©moire, chansons d'hier et d'aujourd'hui, jeux de sociĂ©tĂ©, tout ça colle mal avec tes activitĂ©s les plus habituelles et les plus nĂ©cessaires, acheter les journaux en bas de chez toi, les lire au Centenaire en face de la fontaine des trois ordres, Ă©crire ta page dans l'aprĂšs-midi, boire un verre de rouge avec ton Ă©tudiant prĂ©fĂ©rĂ©, mais bon, tu n'es pas du genre Ă  faire la gueule, parce que tu le sais, il faut mettre du cƓur Ă  la vie sociale pour s'intĂ©grer dans l' on dirait que c'est souvent la fĂȘte, les ballons sont toujours suspendus dans le grand hall du rez-de-chaussĂ©e, quelle chance, il y a beaucoup d'anniversaires, autant que de rĂ©sidents, Ă  droite en entrant c'est le restaurant ouvert, style cĂŽte ouest, le piĂšge Ă  mouches, il y a des vases avec des vraies fleurs et des nappes en coton bien blanches et bien repassĂ©es, les repas ne sont pas des plateaux de cantine, pas des portions de prison ni des plats rĂ©chauffĂ©s mais des menus de haute qualitĂ© labellisĂ©s par l'un des meilleurs guides gastronomiques de France, pas Michelin, l'autre, mon ami rions un peu, le message, c'est que si tu manges bien tu vas bien. Tu as perdu des tonnes de kilos, c'est vrai, mais ce n'est pas que la bouffe est mauvaise, ça doit ĂȘtre un problĂšme que tu as. Ta maladie peut-ĂȘtre ? Ou comme les bĂ©bĂ©s, le manque d'affection ? Ne crois pas que tu n'en mĂ©rites pas, entends comme le personnel est respectueux de ta personne, vous ĂȘtes tous une personne, toi aussi, une personne, un Senior mĂȘme, car il n'y a pas de pauvres Ă  l'hĂŽtel California, il n'y a que des Seniors, le fric rend jeunes et beaux les vieillards les plus seuls, alors est-ce que tu kiffes cette ambiance de l'aisance? Et cette chambre du fond, oĂč ça sent le pipi et d'autres choses encore, comme un vrai petit chez toi ?"
 le dĂ©goĂ»t que j'ai de la sentimentalitĂ©, cƓur sec, yeux secs, surtout penser Ă  se protĂ©ger des larmes publiques, se servir de prĂ©fĂ©rence de larmes artificielles, vite, du collyre ! " Tu Ă©cris ça, dans Ça d'accord, moi non plus je ne pleure pas. Mais je te jure, Arthur, que j'ai bien envie de tout pĂ©ter. À part ça ça va. Ton Ă©tudiant prĂ©fĂ©rĂ© Ă©crit de l'excellente poĂ©sie, tu sais ça ?Allez, je t'embrasse. No.
Maiscomme tu dis, pour les autres, c’était pas pareil, on a vu des nanas pleurer dans les couloir du Terminal, on imagine qu’elles avaient vraiment « besoin » de prendre cet avion! D’autant qu’on ne nous proposait pas vraiment de solutions, qu’il y avait des milliers de gens bloquĂ©s comme nous, et que les comptoirs de British ont, malgrĂ© tout, fermĂ©s Ă  16h!! La construction comme + participe passĂ© prĂ©sente une ellipse du sujet et de l'auxiliaire. Comme introduit dans ce cas une comparaison et est synonyme de ainsi que. Pour moi il ne s'agit pas de langage familier, Grevisse signale simplement ce cas dans le chapitre sur les ellipses du verbe, sans dire qu'il s'agirait de langage familier. Et ce n'est en aucun cas un anglicisme. Bien entendu, il s'agit d'une ellipse et il n'est pas interdit d'Ă©crire la proposition subordonnĂ©e en entier, mais le fait de faire une ellipse n'est pas en soi familier, mĂȘme si on considĂšre que dĂ©velopper la construction peut relever d'un langage plus soutenu. Je viendrai te voir dimanche prochain, comme prĂ©vu. normal Je viendrai te voir dimanche prochain, comme nous l'avions prĂ©vu/comme c'Ă©tait prĂ©vu un peu lourd pour moi, Ă  l'oral comme Ă  l'Ă©crit Nous passerons faire la rĂ©paration jeudi prochain, comme convenu. normal Nous passerons faire la rĂ©paration jeudi prochain, comme nous en avions convenu. un peu solennel Comme dĂ©montrĂ© prĂ©cĂ©demment ne relĂšve pas pour moi du langage familier, car pour le dire il faut avoir dĂ©jĂ  fait une dĂ©monstration, chose qu'on ne fait que dans des circonstances spĂ©cifiques et rarement dans un contexte familier pour me rĂ©fĂ©rer au commentaire, encore moins dans un contexte commercial. Ce qui, par contre, me semble relever du langage familier – et parfois employĂ© dans des documents commerciaux – c'est l'emploi de comme entendu » Ă  la place de comme convenu » La mĂ©tĂ©o a freinĂ© l'avancement des empierrements mais les travaux s'arrĂȘteront fin septembre, comme entendu avec les chasseurs de palombes. La DĂ©pĂȘche du Midi, 26/08/2017. Ce que je trouve familier ici c'est l'emploi du verbe entendre dans ce sens lĂ . Le verbe Ă©tant s'entendre » pronominal et qui veut dire se mettre d'accord », en faisant l'ellipse on perd la pronominalitĂ©1. À ne pas confondre avec comme de bien entendu », expression trĂšs familiĂšre2 qui veut dire Ă©videmment et rendue trĂšs populaire par la chanson de ce nom interprĂ©tĂ©e par Arletty et Michel Simon dans le film Circonstances attĂ©nuantes. 1 Et donc dans l'exemple citĂ© je dirais comme l'entreprise s'en Ă©tait entendu avec les chasseurs ». 2 Qui rĂ©sulte de la contamination TLF de comme de juste et de bien entendu. Saufque c’était il y a 12 ans. Et David n’est toujours pas mort. Le mec, pire qu’Aznavour qui fait sa tournĂ©e d’Adieu pendant 15 ans. Et en fait, Il a refait des tests et le cancer a reculĂ© et je cite David : “Finalement, je ne vais pas mourir et c’est assez embĂȘtant”. Ah, ça l’a refroidi. Mais pas autant que prĂ©vu. Comme Au BrĂ©sil, Ă  Mandirituba, le cĂ©lĂšbre Monster Truck “Monstro Of Road” a tentĂ© de traverser une riviĂšre avec des passagers Ă  bord et vous allez le voir, les choses ont plutĂŽt mal tournĂ©. Sur une musique parfaitement adĂ©quate la bande-son de Titanic, le “Monstro Of Road” s’est Ă©lancĂ© dans ce point d’eau en espĂ©rant ressortir sur l’autre rive. Seulement voilĂ , cela ne s’est pas du tout passĂ© comme l’imaginait le conducteur. Et on ne va pas se mentir, il fallait s’en douter. Car oui, mĂȘme si nous ne remettons absolument pas en cause les qualitĂ©s tout-terrains de ce Monster Truck, il fallait bien prĂ©voir que ce dernier ne rĂ©sisterait pas sous tout ce poids et dans une eau aussi profonde. RĂ©sultat, le poids lourd a lentement sombrĂ© avant de rester coincĂ© au milieu de l’eau, complĂštement coincĂ©. La scĂšne nous rappelle alors Ă  une mauvaise parodie du chef d’Ɠuvre de James Cameron avec Leonardo DiCaprio et Kate Winslet en rĂŽles principaux
 Un monster truck traverse un point d’eau avec de nombreux passagers – Web Zapping Un moteur noyĂ©, un ! En descendant trop profondĂ©ment dans ce point d’eau, le Monster Truck s’est tout simplement noyĂ©. Eh oui, son moteur s’est retrouvĂ© sous l’eau et impossible de fonctionner comme cela. RĂ©sultat, tous les passagers ont dĂ» repartir Ă  la nage et ça n’a vraiment pas dĂ» ĂȘtre un plaisir. En tous cas, ils peuvent remercier les gĂ©nies qui ont eu cette idĂ©e. Lire aussi sur Il se fait passer pour un basketteur professionnel et vole une Audi R8 VIDEO – Comment se garer avec style 
 ou pas À prĂšs de 350 km/h sur l’autoroute allemande, il fend l’air dans sa Bentley Continental GT Speed !
TuĂ©cris ça va, je veux bien te croire, mĂȘme si mentir n'est pas ce que tu fais le mieux. Tu es plutĂŽt gamin avec la vĂ©ritĂ©, la seule que tu aies jamais dĂ©fendue est l
Il y a 20 ans, nous Ă©tions en 2002, et les annĂ©es 2000 Ă©taient le point de dĂ©part de nombreuses inventions qui semblaient Ă  la pointe de la technologie. Mais aujourd’hui, avec du recul on se rend compte qu’en fait, ce n’était pas si ouf que ça. Petit coup de loupe sur ce sombre passĂ©. 1. Le mp3 avec un Ă©cran A l’époque on trouvait ça incroyable d’avoir enfin un lecteur de musique avec un petit Ă©cran oĂč dĂ©filait lentement mais sĂ»rement le nom de la chanson qui passait. Juste aprĂšs il y a eu le premier iPod, qui lui Ă©tait vraiment une tuerie avec ses 550 kilos. 2. Le segway A sa sortie en 2001, le segway, aussi appelĂ© gyropode, promettait de rĂ©volutionner le game Ă  un niveau plus Ă©levĂ© que le PC. Vingt annĂ©es aprĂšs, vous pouvez constater Ă  quel point le segway accompagne notre quotidien. Belle rĂ©ussite les gars. " cc=" url=" 3. Les tĂ©lĂ©phones Ă  clavier coulissant TerminĂ© d’écrire en T9 ou en sms, avec ces tĂ©lĂ©phones Ă  clavier coulissant, enfin on retrouvait la joie d’écrire sur un vrai clavier Azerty. Pouvait-on faire mieux qu’allier l’ordinateur au tĂ©lĂ©phone, le tout avec style ? Nous pensions que non. En fait si. 4. Les tĂ©lĂ©phones avec un stylet Ces tĂ©lĂ©phones, comme le fameux Qtek100 puis le HTC, annonçaient les prĂ©mices des smartphones. Sauf qu’à l’époque, c’était uniquement avec un stylet. Et dĂ©jĂ  ça paraissait ĂȘtre un autre monde que de cliquer directement sur un Ă©cran. Qui aurait pu penser qu’aujourd’hui, on n’utilise mĂȘme plus de clavier ? QUI ?! CrĂ©dits photo CC BY-SA No machine-readable author provided. Atorero assumed based on copyright claims. 5. Le Eye Toy de Sony En 2003, lorsque Sony sort cette petite camĂ©ra capable de reconnaitre les mouvements, on croit Ă  la rĂ©volution du gaming du PS2. C’était incroyable, on pouvait bouger devant sa tĂ©lĂ©vision, et nos actions avaient des rĂ©percussions dans le jeu. Au final seuls quelques jeux sont sortis avec cette technologie, et tout disparut en 2007. Ce n’était qu’un premier pas dans la rĂ©alitĂ© virtuelle. Mais quel pas ce fut. 6. La perche Ă  selfie Créées en 2005, les perches Ă  selfies devenaient l’extension de bras dont on rĂȘvait depuis tout petit. Enfin, on pouvait se prendre en photo sans avoir Ă  effectuer d’interaction sociale. Mais trĂšs vite, on en est revenu Ă  des bases plus simples, car se trimbaler constamment une arme contondante quand tu es en vacances, ça reste relou. 7. Les films en 3D Bon ok la technologie a plus 15 ans que 20 mais ça compte quand mĂȘme. Et franchement, la premiĂšre fois qu’on a testĂ© le procĂ©dĂ©, on Ă©tait refait de ouf, genre le monde changeait complĂštement car on voyait les bonbons Haribo de la publicitĂ© plus prĂšs que prĂ©vu. Aujourd’hui, un film normal nous suffit amplement. 8. Le Futuroscope Dans les annĂ©es 2000, le Futuroscope Ă©tait un lieu de pĂšlerinage pour toute personne souhaitant vivre dans le futur. Entre les attractions en 3D et les siĂšges 4D sur la Vienne dynamique, le parc avait un temps d’avance sur le monde entier. 9. Aibo le chien robot NĂ© en 1999 et ayant comme papa Sony, Aibo annonçait la fin des vrais chiens et le dĂ©but de l’ùre des chien robots intelligents, propres et affectueux. En 2022, qui possĂšde un chien robot chez soi ? Personne, car on prĂ©fĂšre tous les PS5. 10. Petit bonus les Google Glass Je le mets en bonus car ça date de 2015. Mais lorsqu’elles sont sorties, elles promettaient un nouveau mode de vie oĂč les gens se baladaient dans la rue avec leurs lunettes, et mĂ©langeaient leur vie virtuelle avec leur vie rĂ©elle. On ne pouvait pas atteindre meilleur pinacle pour l’humanitĂ©. Aujourd’hui, on porte tous des lunettes de vue pour reposer les yeux devant les Ă©crans. Tu connais d’autres technologies qui paraissaient dingues Ă  l’époque et en fait bof ? Eh bien parle en Ă  tes proches, lors d’évĂ©nements mondains tel un mariage ou un enterrement.
Jene savais alors pas ce qu’était la stomie quand ça m’est arrivĂ©, ça n’était pas du tout prĂ©vu et je ne m’étais clairement pas prĂ©parĂ© Ă  un truc de dingue comme ça ! Les mois qui ont suivi, je les ai passĂ© la plupart du temps enfermĂ©e et isolĂ©e entre les 4 murs de l’appartement car je n’acceptais pas ce qui m’arrivait, je n’assumais pas d’en parler, je ne me
Par Andrei Martyanov − Le 12 avril 2020 − Source Reminiscence of the Future Rappelez-vous, dĂšs le dĂ©but, les gens qui ne traitent pas seulement de pĂ©trole ou d’économie, mais aussi de gĂ©opolitique pratique, ont prĂ©dit et soulignĂ© que la Russie ne rĂ©duira sa production QUE lorsque les États-Unis s’y mettront aussi. Appelez ça comme vous voulez, OPEP++, Cartel, Toys R US, mais c’est en train de se produire. Rappelons ce qui a Ă©tĂ© soulignĂ© par beaucoup moi y compris La condition Ă  Trump a Ă©tĂ© articulĂ©e, en fait, Ă©pelĂ©e de la maniĂšre la plus claire et la plus facile Ă  comprendre la Russie ne nĂ©gociera qu’à la condition que les États-Unis se joignent Ă  ces nĂ©gociations et se montrent prĂȘts Ă  rĂ©duire leur propre production. C’est soit cela, soit les États-Unis rĂ©duisent leur production de la maniĂšre la plus incontrĂŽlĂ©e possible en raison d’une dĂ©pression Ă©conomique Ă©vidente qui se dĂ©roule sous nos propres yeux. Les États-Unis ont donc fait le bon choix et s’y sont joints. L’OPEP+ rĂ©duira de 9,7 millions de barils par jour la production pĂ©troliĂšre, juste en dessous de la proposition initiale de 10 millions. Les États-Unis, le BrĂ©sil et le Canada contribueront Ă  la hauteur de 3,7 millions de barils supplĂ©mentaires Ă  mesure que leur production diminuera. Les responsables de l’OPEP attendent toujours des informations supplĂ©mentaires de la part des membres du groupe des 20, bien qu’il ne soit pas certain que ces chiffres reprĂ©sentent des rĂ©ductions rĂ©elles ou simplement une production ralentie en raison des forces du marchĂ©. On ne vous l’avait donc pas dit ? Je comprends que la deuxiĂšme vague de questions assez raisonnables sur la façon dont on peut faire confiance aux États-Unis dans cette affaire arrive. La rĂ©ponse Ă  cela est sacrĂ©ment simple les États-Unis sont profondĂ©ment investis dans cette coupe parce qu’il s’agit de la survie de l’industrie pĂ©troliĂšre amĂ©ricaine en tant que telle. C’est comme si une victime d’un tremblement de terre avait une de ses jambes complĂštement Ă©crasĂ©e par un bloc de bĂ©ton massif tombĂ© et se trouvait face Ă  deux options soit mourir sur place avec sa jambe sous ce bloc, soit se faire amputer la jambe sur place oui, cela a Ă©tĂ© fait dans la rĂ©alitĂ© et pas qu’une fois, car elle aurait Ă©tĂ© amputĂ©e de toute façon, et avoir une bonne chance de continuer Ă  vivre. Oui, en tant que personne handicapĂ©e, mais toujours vivant avec la plupart des fonctions encore intactes. C’est une bonne analogie. C’est exactement comme ça que tout s’est passĂ©. Il y a encore des spĂ©culations sur ce que sera la contribution amĂ©ricaine rĂ©elle aux rĂ©ductions mondiales, mais il est clair qu’elle sera d’au moins 2 millions de bpj et peut-ĂȘtre mĂȘme de 3 en russe. Il s’agit d’un accord historique et d’un premier pas vers un cartel pĂ©trolier mondial − l’objectif stratĂ©gique exact de la Russie qui est simplement fatiguĂ©e de soutenir les producteurs amĂ©ricains de pĂ©trole et de gaz en jouant le jeu de l’OPEP. Maintenant, laissons les spĂ©culations et les rumeurs, ainsi que les sauvetages de faces commencer, mais il est clair que MBS et les Saoudiens ont eu le cul Ă  l’envers, comme on s’y attendait, et qu’ils ont fini par devoir assumer toute la responsabilitĂ© pour avoir dĂ©clenchĂ© la guerre contre le pĂ©trole de schiste amĂ©ricain. Les gros bonnets, quant Ă  eux, ont beaucoup Ă  discuter, Ă  part l’OPEP++, le pĂ©trole et d’autres questions Ă©nergĂ©tiques. Mais c’est une autre histoire et elle est liĂ©e Ă  noblesse oblige. Dans les actualitĂ©s liĂ©es Ă  cette question Poutine s’est adressĂ© hier, Ă  la veille de la JournĂ©e russe de la cosmonautique 12 avril 1961, lancement de Gagarine dans l’espace, Ă  l’équipage de l’ISS et a fait l’éloge de la coopĂ©ration Moscou-Washington dans l’espace. C’est une coĂŻncidence mais je fĂ©licite Ă©galement mes amis des confessions chrĂ©tiennes occidentales Ă  l’occasion de PĂąques la fĂȘte orthodoxe orientale est le 19 avril et comme on dit dans les pays slaves Christos Voskrese le Christ est ressuscitĂ©. Bonne santĂ© et bonne chance Ă  vous tous. Andrei Martyanov Traduit par Zokal, relu par Kira pour le Saker Francophone 3 801
Pourtant lors de la prĂ©sentation, tout ne s’est pas dĂ©roulĂ© comme prĂ©vu. Le visionnage de cette vidĂ©o est susceptible d'entraĂźner un dĂ©pĂŽt de cookies de la part de l'opĂ©rateur de la plate-forme vidĂ©o vers laquelle vous serez dirigĂ©(e). A priori il faut ~ 400 m^3 de béton pour une fondation d'é chantier de l'EPR de Flamanville est estimé à 400 000 m^3La puissance d'une éolienne en moyenne est de 3MW, avec un facteur de charge de cela fait une puissance de ~ en ~548m3 de béton par MW pour l'é a lui une puissance de 1 570 MW, avec un facteur de charge de 75% et encore on pourrait pousser à 100%, mais au moins ce facteur est modulable selon les besoins. Soit une puissance de ~ 1 MW en ~339m3 de béton par MW pour le nucléaire exemple pris de l'EPR spécifiquementIl faudrait un équivalent de 1 615 éoliennes de 3MW pour arriver à la puissance de l'EPR, et cela représenterai ~ 646 090m3 de béton au lieu des 400 000 m3 utilisés actuellement. . 485 490 452 478 240 211 358 216

c était pas prévu comme ça