Nombres16 1 Koré, fils de Jitsehar, fils de Kehath, fils de Lévi, se révolta avec Dathan et Abiram, fils d'Eliab, et On, fils de Péleth, tous trois fils de Ruben. 2 Ils se soulevèrent contre Moïse, avec deux cent cinquante hommes des enfants d'Israël, des principaux de l'assemblée, de ceux que l'on convoquait à l'assemblée, et qui étaient des gens de renom.

l'essentiel Aujourd’hui, en Russie, plus de 85 procès sont en cours pour diffusion de fausses informations sur l’armée russe », qui est punie jusqu’à 10 ans de privation de liberté, et plus de 3 000 procès pour discrédit des forces armées. » Il est 11 heures du matin le 11 août. Fidèle à son poste, une petite troupe de soutien tente d’entrer dans le tribunal, lors du procès de Marina Ovsyannikova, malgré les restrictions imposées par la sécurité. Ils ne manquent pas un seul procès impliquant des prisonniers politiques. Mais le cas de cette jeune femme, qui a brandi une pancarte sur laquelle était inscrit Non à la guerre » devant les caméras de la première chaîne russe Pervyy Kanal, a ému bien au-delà de la Russie. Pourtant, son arrestation représente seulement la face émergée de l’iceberg. Des milliers de Russes sont jugés, sans le moindre soutien, pour avoir osé exprimer leurs opinions, et poursuivis pour discrédit des forces armées » ou organisation d’un événement public sans préavis ». "Je ne peux pas rester sans rien dire" Le héros d’un des articles de Marina Ovsyannikova, Maxime Lypkan, a été interpellé pour avoir organisé un dépôt de fleurs aux Murs de la douleur », et exprimé ses condoléances aux victimes de la guerre en Ukraine. Auparavant, il était déjà sorti en piquet solitaire pour protester. Je veux que les personnes voient et rejoignent la contestation et que le gouvernement comprenne que la majorité du peuple ne soutient pas la guerre », explique le jeune activiste. Il n’est pas encore majeur, mais déjà, pour lui, impossible de se taire. Je ne peux pas juste rester sans rien dire face aux meurtres d’enfants ! », martèle-t-il, en étant conscient des risques qu’il prend. Maxime a passé treize jours dans un centre de détention juvénile à la suite de son arrestation. Mais maintenant, au moins, on réalise toute la cruauté du régime », juge l’adolescent de dix-sept ans. La guerre et l’emprisonnement des opposants furent un véritable tournant pour lui. Selon lui, après le 24 février, beaucoup de Russes ont pris conscience de la violence dont fait preuve le régime, même si beaucoup étaient critiques de longue date. Andrei Kizevalter est l’un d’entre eux. Il se considérait comme apolitique avant la guerre, mais l’invasion de l’Ukraine a produit un véritable électrochoc. Elle n’a pu laisser personne indifférent, explique l’activiste, les prix ont augmenté, les pièces détachées manquent, les compagnies sont parties, ceux qui ne peuvent plus exercer leur métier aussi et ceux qui restent ne peuvent plus partir à cause des restrictions des visas. » Lui aussi a participé deux fois à des piquets solitaires, mais il préfère réaliser des actions plus discrètes, comme distribuer des tracts dans les boîtes aux lettres. Cela me permet de répandre l’information sur la guerre sans risquer la prison pour plusieurs années », explique-t-il. Par précaution, beaucoup de Russes, comme lui, expriment leur opposition de manière réservée. Les plus motivés viennent aux procès et écrivent des lettres aux prisonniers politiques pour leur témoigner leurs soutiens. Les plus prudents partagent leurs réflexions sur les réseaux sociaux, mais, même eux, ne sont pas à l’abri d’un procès. Plus de cent personnes ont déjà payé au prix fort, c’est-à-dire celui de la liberté, leurs protestations contre la guerre.

Ilsétaient vingt et cent ils étaient des milliers, Nus et maigres tremblants dans ces wagons plombés Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants. Ils étaient des milliers ils étaient vingt et cent. Ils se croyaient des hommes n'étaient plus que des nombres. Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés. Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre. La lecture des articles est réservée aux abonnées. Se connecter Ce n’était pas gagné, mais le pari est réussi. Selon l’organe indépendant de décompte des manifestants Occurrence, ils étaient 13 500 à défiler, de la gare du Nord à Nation, ce dimanche 10 novembre, à Paris. Une marche inédite contre l’islamophobie, qui a, ces dernières semaines, alimenté d'innombrables discours politiques et médiatiques. Une cause qui a paru suffisamment grave et urgente pour que les manifestants bravent le froid et la pluie, et ce week-end de trois jours. Et dont l’importance aura visiblement eu raison des polémiques politico-médiatiques qui ont entouré l’événement toute la semaine lire ici. Déjà abonné ? Newsletters Découvrez les newsletters de Mediapart Recevez directement l’info de votre choix Quotidienne, Hebdo, Alerte, À l’air libre, Écologie, Enquête ... Je découvre Aujourd’hui sur Mediapart Voir la Une du Journal
NuitEt Brouillard - Jean Ferrat - Les paroles de la chanson » Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent Ils se croyaient des hommes, n’étaient plus que des nombres
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Jean Ferrat L'Embellie. 1 décembre 2014 · Ils étaient vingt La chanson de Jean Ferrat est mise sur le site en hommage à Simone VEIL Paroles de la chanson Nuit et Brouillard» par Jean Ferrat Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent Ils se croyaient des hommes, n’étaient plus que des nombres Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés Dès que la main retombe, il ne reste qu’une ombre Ils ne devaient jamais plus revoir un été La fuite monotone et sans hâte du temps Survivre encore un jour, une heure, obstinément Combien de tours de roues, d’arrêts et de départs Qui n’en finissent pas de distiller l’espoir Ils s’appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vishnou D’autres ne priaient pas, mais qu’importe le ciel Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux Ils n’arrivaient pas tous à la fin du voyage Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux Ils essaient d’oublier, étonnés qu’à leur âge Les veines de leurs bras soient devenues si bleues Les Allemands guettaient du haut des miradors La lune se taisait comme vous vous taisiez En regardant au loin, en regardant dehors Votre chair était tendre à leurs chiens policiers On me dit à présent que ces mots n’ont plus cours Qu’il vaut mieux ne chanter que des chansons d’amour Que le sang sèche vite en entrant dans l’histoire Et qu’il ne sert à rien de prendre une guitare Mais qui donc est de taille à pouvoir m’arrêter L’ombre s’est faite humaine, aujourd’hui c’est l’été Je twisterais les mots s’il fallait les twister Pour qu’un jour les enfants sachent qui vous étiez Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent
Pourlire un nombre entier inférieur à 999 999, il faut repérer la classe (unités ou milliers) puis le rang de chaque chiffre (centaines, dizaines ou unités). On lit ensuite de gauche à droite en indiquant si nécessaire le passage d'une classe à l'autre. A l'écrit, le passage d'une classe à une autre se note par un espace.
On est tous bouleversés par cette chanson qui évoque la plus grande infamie, la plus grande tragédie du XXème siècle les déportations, toutes leurs horreurs, la peur, l'angoisse d'êtres humains qu'on a voués à la mort. La chanson s'ouvre sur l'évocation du nombre des victimes "vingt et cent, des milliers". La gradation met en évidence l'ampleur du massacre. On ne voit plus des êtres humains, mais une masse informe de silhouettes, designées par le pronom "ils", et ces êtres "nus, maigres et tremblants" enfermés dans "des wagons plombés" sont l'image même du désarroi sans défense, humiliés par la nudité et la peur, on les voit "déchirer la nuit de leurs ongles battants". Cette image terrible restitue une sorte de révolte impossible et inutile, puisqu'elle s'acharne sur une ombre, une entité inconnue, et obscure... On a enlevé à ces hommes, devenus "des nombres", toute humanité et toute espérance, car leur destin était fixé par leurs origines mêmes "Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés", expression irrémédiable qui suggère qu'on ne leur a laissé aucune échappatoire... On leur a ôté tout avenir de bonheur, symbolisé par l'été qu'ils ne devaient plus revoir... La description de ces convois de la mort est associée à la fuite monotone du temps, à l'obsession de survivre, malgré tout. Les énumérations restituent une attente interminable et terrible "un jour, une heure, obstinément Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs." Quelques prénoms sont, enfin, cités "Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel", ces êtres nous semblent, alors, d'autant plus proches et familiers, on perçoit une diversité de religions dans les destinataires de leurs prières "Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou.", d'autres ne prient pas, mais tous refusent la soumission qu'on leur a imposée, marquée par une expression imagée et forte, "vivre à genoux..." La mort au bout du chemin pour beaucoup et un désespoir sans fin pour ceux qui en sont revenus, tel était le sort qui leur était réservé... La question posée "ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux ?" suggère une impossibilité irrémédiable. Les veines devenues si bleues sur leur bras, après toutes ces épreuves, soulignent encore les souffrances et les détresses vécues dans les camps. L'évocation des miradors où guettaient les allemands suffit à dessiner le décor lugubre de ces camps la surveillance, la peur permanente, marquée par le silence..."la lune se taisait comme vous vous taisiez", comme si le paysage se mettait à l'unisson de la douleur des déportés.... L'espoir de l'évasion se traduit par le verbe "regarder" répété... le regard porte au loin, dans une envie de fuir ces lieux sinistres, mais la présence des chiens policiers apparaît menaçante dans l'expression contrastée "Votre chair était tendre à leurs chiens policiers." Certains voudraient oublier tous ces événements, les taire, mais le poète affirme la nécessité de dire l'atroce réailté, même à travers une chanson... oui, pour de telles causes, l'engagement est nécessaire, pour éviter l'oubli, car "le sang sèche vite en entrant dans l'histoire". Au poète engagé, les chansons d'amour ne suffisent pas, quoi que puisse dire la foule représentée ici par le pronom "on". Le poète veut crier au monde ce qui s'est passé, il refuse l'oubli et personne ne l'arrêtera "Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ?" La question oratoire montre la force d'une conviction, et le poète est prêt à "twister" les mots pour faire entendre sa voix et perpétuer la mémoire de ces êtres humains, parfois oubliés... Jean Ferrat redonne vie à toutes ces victimes de la barbarie, en employant dans le dernier couplet le pronom "vous", il rappelle à l'humanité ces êtres martyrisés, il semble vouloir, aussi, abolir leur anonymat...
UnionCarbide n’était pas concerné par le procès. La société avait réglé l’affaire à l’amiable en 1989, en versant 470 millions de dollars d’indemnités. Le verdict, dérisoire et scandaleux, a achevé d’écoeurer les habitants de Bhopal qui, encore aujourd’hui, patissent des conséquences de la catastrophe. Chaque année
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et centIls se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre Ils ne devaient jamais plus revoir un étéLa fuite monotone et sans hâte du temps Survivre encore un jour, une heure, obstinément Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs Qui n'en finissent pas de distiller l'espoirIls s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel Ils voulaient simplement ne plus vivre à genouxIls n'arrivaient pas tous à la fin du voyage Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge Les veines de leurs bras soient devenues si bleuesLes Allemands guettaient du haut des miradors La lune se taisait comme vous vous taisiez En regardant au loin, en regardant dehors Votre chair était tendre à leurs chiens policiersOn me dit à présent que ces mots n'ont plus cours Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitareMais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ? L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été Je twisterais les mots s'il fallait les twister Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiezVous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent
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