Depuisune petite dizaine d’années, le marché du sans gluten ne cesse de progresser. À fin 2017, il est estimé en France à 60 millions d’euros, avec une progression constante de l’ordre de 20 % depuis cinq ans. Au niveau mondial, le cabinet d’études Xerfi considère qu’il pourrait atteindre 3 milliards d’euros à l’horizon 2020. En
Publié le 15/05/2020 à 1851, Mis à jour le 15/05/2020 à 1857 Les produits surgelés ont bénéficié du confinement. JOEL SAGET / AFP Les produits surgelés ont connu une croissance de 30% en mars et en avril, surpassant les conserves et même les produits frais, plus difficiles à stocker. Trouver des idées de repas pendant les deux mois de confinement a parfois relevé du défi. Pour éviter de manger tous les jours la même chose, les Français ont largement plébiscité les produits lire aussiÉlectroménager, plein air, décoration ce qu'achètent les Français depuis le déconfinementEn mars et avril, ces produits ont connu une hausse maintenue de 30%. Une croissance qu'on retrouve chez les magasins spécialisés, Picard en tête, avec une progression de 28% sur les quatre premières semaines de confinement. Le surgelé a même surpassé le frais à l'image des cordons-bleus qui ont connu une croissance 2,5 fois plus forte qu'au rayon frais +60% contre +24%. De même pour les légumes cuits mais aussi la viande +55% contre + 26% et les pizzas + 21% contre +4%. Un phénomène qui ne date pas du confinement, note Nicolas Léger, Directeur Analytique chez Nielsen qui relève une routine de plus en plus présente de ces produits En 10 ans la part des produits du réfrigérateur dans la consommation a progressé de près de 6 points, au détriment de ceux du placard».D'autant que les produits surgelés ont offert un atout indéniable pendant le confinement où l'achat des courses était moins fréquent qu'en temps normal ils se préservent longtemps. C'est également le cas des conserves mais celles-ci ont connu une hausse beaucoup moins significative. En effet, si les premières semaines du confinement ont joué en faveur des conserves du rayon épicerie, stockées en masse par les Français, il n'empêche que ces derniers ont davantage puisé dans leur réserve de produits surgelés par la suite», note le cabinet Nielsen. Cette tendance à consommer des produits frais explique sans doute en partie l'appétence des produits surgelés au détriment des conserves stockées dans les placards», précise Nicolas stockage plus contraignantToutefois, la capacité de stockage dans les congélateurs des Français reste limitée. Seulement 27% ont vraiment stocké et fait des réserves de produits surgelés salés, contre 53% qui ont déclaré avoir fait des réserves de conserves. Si seuls 8% des ménages n'ont pas de congélateurs, les consommateurs doivent aussi faire avec l'espace de stockage limité dans leur congélateur - un stockage qui est plus contraignant que pour des conserves ou des pâtes, et qui peut susciter un retour plus rapide en magasin», note Adèle Evrard, consultante succès des produits surgelés pourrait se poursuivre au-delà du confinement. Cela dépendra surtout de la fréquence à laquelle les consommateurs se rendront en magasin - si elle reste en deçà de l'avant-confinement, la reprise du surgelé sera durable, ce qui pourrait inciter les hypermarchés et supermarchés à leur accorder plus de surface en points de vente», analyse Daniel Ducrocq, Directeur des Services à la Distribution.
Surle marché grand public des surgelés salés, les produits à base de pommes de terre sont sur une bonne dynamique avec 11,6% de croissance en 2020 et 7,6% d’augmentation en 2021. Les produits à base de pommes de terre surgelées s’imposent donc comme le deuxième segment le plus important, juste après les viandes surgelées.commission affiliation 15/07/2022Présentation du réseau écomiamDes produits surgelés bruts, à cuisiner soi-même, de qualité et au juste prix !Nous vendons des produits surgelés individuellement Des produits conditionnés dans les heures de la récoltePas de conservateurs, ni d’additifsPréservation des qualités gustatives et nutritionnellesMoins de gaspillage alimentaireNos engagements vis-à-vis des consommateursécomiam s’appuie sur une identité forte 100% origine France et propose une offre différente Une gamme de produits surgelés resserrée de 350 références ,100% de produits origine France ,Une transparence sur les marges avec une marge commerciale,Une clarté sur les prix qui sont fixes pendant 6 mois sans aucune promotion,Un emballage minimaliste pour éviter tout packaging superflu et lutter contre le transparence des étiquettes pour une meilleure information des consommateurs La transparence sur les marges en affichant en magasin sur l’étiquette produit la répartition en eurosLa traçabilité de l’origine du produit en affichant sur l’étiquette produit la carte de FranceDébut mars 2017, une délégation de la direction de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne, basée en Irlande, en visite en Bretagne sur le thème de l'étiquetage a salué la démarche d’ engagements vis-à-vis de nos fournisseursLa relation avec nos fournisseurs est au coeur de nos préoccupations. Notre engagement est de respecter nos fournisseurs et les filières de production Des prix garantis pendant 6 mois, les prix n’ont pas évolué entre mars 2020 et mars 2021Une approche tarifaire co-construite avec les fournisseurs,Pas de marges cela, nous signons un accord cadre qui fixe les règles le suivi de la surgélation, le contrôle qualité et la traçabilité des d'affaires après 2 ans NC Année de création2009Année de lancement en réseau2019 Type de contrat commission affiliationTaille du réseau 56 implantations Apport personnel 40 000 € Droit d'entréeNCSurface moyenne en m²250 à 350m²Investissement global NC Emplacement souhaitéPériphérieFormation et assistanceOuiOuiFranchise écomiam l'historique du réseauL’activité d’écomiam a démarré en 2009, avec la vente de poulets surgelés au colis au port de commerce de 2010-2011, écomiam lance des camions itinérants dans toute la Bretagne et en du premier magasin dans le Finistère remonte à 2013, écomiam met en place un étiquetage produit précurseur indiquant toutes les informations essentielles la carte de France qui situe le fournisseur, le bassin de culture ou d’élevage, les zones de 2017, écomiam, dans un désir d’échange autour de la cuisine avec nos clients, ajoute aux étiquettes des astuces pour les aider à cuisiner les produits. Les premières recettes vidéo toutes simples sont élaborées à partir des produits 2019 marque le lancement de l’Appli écomiam pour une information pratique et plus complète auprès des consommateurs un simple scan de l’étiquette ou du code barre des produits donne accès à la fiche du produit, la liste des ingrédients, aux valeurs nutritionnelles et des vidéos de recettes et d’astuces 2020, écomiam fait son introduction en Bourse sur le marché Euronext Growth à Paris. La levée de fonds de 12,6 millions d'euros réalisée à cette occasion permet à écomiam de se focaliser sur son développement et sur la création de valeur tout en préservant son 30 septembre 2020, le réseau écomiam était constitué de 27 magasins et de 40 au 30 mars partir de 2021, l’objectif est l’ouverture d’une vingtaine de magasins par an sur les cinq années à venir, ce qui devrait à terme engendrer la création de 210 à 240 du dirigeant sa formation, ses expériences, dates clés, personnalitéDaniel Sauvaget, PDG fondateur d'écomiam, est issu d'une famille d'agriculteurs de Loire-Atlantique. Il entame naturellement sa carrière dans l'agro-alimentaire où il prend rapidement des fonctions de direction des opérations et de production JSA, groupe Bourgoin puis de direction générale Tilly-Sabco, Unicopa.En 2009, Daniel Sauvaget, alors dirigeant de l’abattoir Tilly-Sabco, à Guerlesquin s'intéresse à la distribution et crée la marque écomiam afin d’explorer de nouveaux marchés pour Tilly-Sabco et protéger les marges de la filière avicole. » La fin des aides européennes pour les poulets à l’export est venue bouleverser la donne, alors qu'il tente de sauver l’ Sauvaget souhaite aujourd'hui réconcilier le consommateur avec son écosystème par un retour à la valeur d’usage du produit en cuisine pour nos clients. Son action dépasse le cadre d'écomiam, il est ainsi élu en Juin 2021 président de l'ADRIA Institut Technique Agro-Industriel, leader sur la qualité et la sécurité des aliments. Les dernières actualités écomiam Les vidéos de la franchise écomiam et les avis des franchisés écomiamPicardCréation et distribution de produits surgelésApport 100 000 €Leshabitants de France affectionnent la glace comme dessert, car la consommation individuelle s’établit à 6 l/an. Heureusement que le peuple français n’est pas le leader en consommation des surgelés glacés, devancés de peu par les pays limitrophes dont la consommation d’un habitant est de 6,8 l/an. D’après le magazine la grande distribution, les statistiques montrent la très Publié le 03 février 2018 à 00h00 Modifié le 03 février 2018 à 06h13 As de la conservation longue durée, le froid négatif s'est rendu indispensable à notre alimentation et les Français consacrent un budget important au remplissage de leur congélateur. Les investigations scientifiques en cours laissent présager de belles perspectives d'innovations. 1. Un budget de 220 euros par an. Les Français ne sont pas en froid avec les produits surgelés. Bien au contraire. En moyenne, ils dépensent plus de 220 euros par an dans ce rayon. Il s'agit du plus gros budget de l'univers frais libre-service après la crémerie », note l'Alliance grand froid, collectif qui réunit les différentes organisations professionnelles en lien avec le surgelé. Parmi les produits vedettes, arrivent en priorité les aliments à base de pommes de terre 20,2 % suivis des légumes 19,1 %, la poissonnerie et les entrées. En 2016, les produits apéritifs ont connu une progression de 7,6 %. La vente en ligne et les supermarchés profitent de cet engouement. 2. Une offre qui s'étoffe. Légumes, poissons, fruit de mer, viandes, plats préparés, glaces ce sont plus de références qui sont proposées au consommateur toute l'année. L'avantage est de pouvoir se jouer des saisons. Comme pour les produits frais l'innovation va bon train dans le domaine des aliments surgelés. L'offre s'est enrichie récemment de produits sans gluten, ou encore d'aides alimentaires qui permettent d'assembler entièrement des plats. Les professionnels annoncent l'arrivée prochaine de nouvelles références vegan ou encore bio. 3. Réduire l'impact environnemental. Les innovations autour du grand froid sont loin d'être terminées. On en est aujourd'hui à la quatrième génération des fluides frigorigènes, une cinquième va lui succéder et se généraliser d'ici 15 ans. Pour les acteurs du froid, l'objectif est surtout de réduire l'impact environnemental et la consommation d'énergie. 4. La salade, enjeu du futur. On attend aussi des nouveautés dans les assiettes. Les chercheurs se penchent notamment sur la surgélation de la salade, sans détériorer son aspect et sa texture. La salade est un des enjeux du futur », notent les professionnels. 5. Surgélation ou congélation ? La surgélation est un procédé industriel qui consiste à utiliser une température très basse aux alentours de -40 degrés pour refroidir le produit et ensuite de stabiliser cette température à -18 degrés. La congélation est la version domestique de la surgélation avec un refroidissement moins rapide à une température moins froide. Il existe plusieurs techniques la surgélation par contact, utilisée par exemple pour les poissons en filets. Disposés sur des plaques métalliques, ces produits parcourent un tunnel ou la température est inférieure à -37 degrés. Il y a aussi la technique par circulation d'air forcé pour les légumes par exemple ; la méthode de l'immersion, où les produits, comme les cuisses de poulets, sont plongés dans une saumure liquide extrêmement froide. Pour les plats élaborés ou les crustacés, on peut aussi avoir recours à l'IQF individually quick frozen. Dans ce cas, les aliments surgèlent au contact de gaz liquide comme l'azote. Une exposition à Paris Intitulée Froid », l'exposition se déroule jusqu'au 26 août 2018 à la Cité des sciences et de l'industrie. Alorsque le marché des surgelés était en perte de vitesse ces deux dernières années, le confinement a fait revenir en force ces produits dans les paniers des consommateurs. Dès le 17 mars, la demande a été très forte J'affiche cette stat sur mon site ! Consommation de plats cuisinés par les Français Infos complementairesLes Français consomment 119 grammes de plats cuisinés par jour en moyenne. On consomme 22 kilos de plats cuisinés chaque seconde en France compteur ; autrement dit 700 millions de kilos de plats cuisinés sont achetés chaque année pour un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros et 4 % du budget alimentaire hors restauration en 2014. Depuis le 1er janvier Chargement ... Depuis que vous êtes connecté Chargement ... . La consommation de plats cuisinés La consommation de plats préparés en France 4 % Les Français consacrent 4 % de leur budget alimentaire hors restauration, hors foyer aux plats préparés en 2014. Les plats cuisinés à base de viande représentent 38 % de ce budget ; les pizzas, quiches et tourtes, 27 % ; les plats cuisinés à base de fruits de mer et de poissons, 20 %. +4,4 % Selon l'INSEE, c'est la croissance moyenne annuelle par habitant de la consommation de plats préparés en France entre 1960 et 2014 0,9 % en 1960 ; 2,9 % en 1990 ; 3,9 % en 2014. Le chiffre d’affaires des plats préparés en France 400 000 000 En 2016, le chiffre d’affaires des plats préparés à atteint 400 millions d’euros en France. En 2016,14 millions de foyers français ont acheté au moins une fois une barquette de plats préparés. La part du budget consacré aux plats préparés diminue avec l'âge près de 5 % pour les moins de 35 ans contre 3 % pour les 65 ans et plus. De 2008 à 2011, la part du budget consacré aux plats cuisinés par les ménages français a été de 4 % soit 3 milliards d'euros. 110 La consommation de plats préparés en France représente 110 € par ménage et par an. -26 % Le temps consacré par les Français à la préparation du repas a diminué de 26 % entre 1986 et 2010. 12 % Entre 1960 et 2006, la part du budget des ménages consacrés à l'alimentation est passée de 24,5 % à 12,5 %. Les ventes de plats cuisinés en France + 5 % La consommation par habitant de plats cuisinés a cru de 5,5 % par an en moyenne de 1960 à 1980, puis de 5 % de 1980 à 2001. Une cassure s'est produite dans cette croissance en 2013 source Agrimer 80 % Plus de 80 % des foyers français achètent au moins une fois dans l'année une pizza, une quiche ou une tourte pour leur consommation à domicile. 119 g Un Français consomme en moyenne 119 grammes de plats cuisinés par jour. La consommation de plats cuisinés n'est pas franchement une bonne nouvelle, ni pour la santé ni pour l'environnement. Mais en 2013, suite au scandale de la viande de cheval trouvée dans des lasagnes, les ventes de plats surgelés à base de bœuf ont chuté de près de 50%. Cette chute brutale met un terme à une tendance à la hausse du marché en effet la consommation par habitant de plats cuisinés augmentait de 5,5 % par an jusqu'alors. La défiance s'est installée entre les Français et les plats préparés. 22 kilos par seconde c’est la quantité de plats cuisinés achetés en France. Sur un an, cela équivaut à 700 millions de kilos, pour un chiffre d’affaires équivalent à 3,3 milliards d’euros. Soit une augmentation de +24% entre 2004 et 2007. Selon un étude de l’Inpes institut national de prévention et d’éducation pour la santé parue en avril 2010, la proportion de personnes déclarant avoir consommé un plat tout prêt au moins une fois par semaine a nettement augmenté, passant de 32,2% en 2002 à 47,3% en 2008. Les seniors seraient les plus gros mangeurs de plats préparés en Europe, Français en tête. C’est ce qu’indique un rapport réalisé en 2005 par le cabinet d’études anglo-américain Datamonitor. Les plus de 55 ans représenteraient plus du quart du chiffre d’affaires du marché des plats cuisinés en Europe et 40% en incluant les 45-54 ans. Les 25-34 ans et les 35-44 ans représentent respectivement 19 et 22%. 70 % Le marché des plats préparés réalise 70% de ses ventes en grande distribution. Le secteur des plats cuisinés appertisés, autrement dit des conserves, a réalisé en 2005 un chiffre d’affaires estimé à 880 millions d’euros pour 405600 tonnes. Celui des produits traiteurs frais est de 632 500 tonnes, dont 108 000 tonnes en restauration hors domicile, pour un chiffre d’affaires de 2,9 milliards d’euros. Les plats cuisinés surgelés représentent quant à eux un marché, tous canaux de distribution confondus et pour la consommation à domicile uniquement, de 223 000 tonnes en volume. source Sutralis Le consommateur Français, au mode de vie plus urbain et pressé, renonce de plus en plus aux modes de cuisson traditionnels en faveur de produits, surgelés ou prêts à l'emploi, rapides et faciles à préparer pour une cuisine accessible à tous. Plusieurs facteurs conduisent à limiter le temps de préparation des repas et à favoriser la consommation de produits élaborés l'activité féminine se développe, les trajets domicile-travail s'allongent, le temps consacré aux activités de loisirs s'accroît, le pouvoir d'achat augmente. Au milieu des années 1990, il fallait, en Europe occidentale, une heure en moyenne pour préparer le repas, contre trente minutes aujourd'hui. La fabrication des plats cuisinés est en effet une source de surconsommation d'énergie bien supérieure à celle de la consommation de plats non préparés. L'emballage des plats cuisinés pose également un problème mais beaucoup de fabricants français de salades, carottes, ... en barquette s'engagent à réduire de 10% leurs emballages pour poursuivre la diminuition du poids déjà engagé le poids moyen d'une barquette plastique a baissé de 4% Les plats préparés sont à consommer avec modération - acides gras trans utilisés comme stabilisateurs afin de rendre les aliments plus fermes et moins rapides au rencissement. On les appelle aussi des huiles partiellement hydrogénées et on les trouve en grande quantité dans les viennoiseries, les pizzas, les quiches, des margarines, des barres chocolatées - colorants en tous genres, - sel en excès, SEL toujours trop dans notre alimentation - arômes dont on ne connaît pas l'inocuité, .... Les plats cuisinés sont à consommer comme aliments de dépannage et non tous les jours. En Californie, le gouverneur Arnold Schwarzeneger les a banni des écoles et des restaurants de l'Etat. En France, l'Afssa devrait limiter lateneru en acides gras trans de 1 gramme pour 100 gr. de produit. Le marché des produits surgelés a augmenté de 17% en 10 ans. Cette consommation est quasiment universelle, dans la mesure où en 1998, 95% des Français ont consommé des produits surgelés, et chaque Français en a consommé en moyenne 30 Kg . Cette consommation est essentiellement familiale. Conservant les qualités nutritionnelles et gustatives, pratiques, faciles à préparer, variés, tant dans les recettes que dans les conditionnements, les produits surgelés s’intègrent bien dans les nouvelles habitudes alimentaires. Trouver des conseils diététiques Voir Le dossier Alimentation SOURCES -
Surgeléssalés: des indicateurs en forte progression. Ce qu’il faut retenir De mai 2019 à mai 2020, les ventes des produits surgelés salés sont reparties à la hausse, en raison de laLes fabricants français de surimi font actuellement face à une hausse historique des cours du Colin d'Alaska, en raison d'une demande croissante mondiale pour cette espèce. Il est désormais difficile pour ces entreprises d'assumer cette hausse spectaculaire. Elles demandent donc aux distributeurs de tenir compte de cette situation dans leurs prix d' fabricants français de surimi, n°1 en Europe, avec près de 40 % de la production, sont aujourd'hui dans une situation très difficile. Ils font face à une hausse historique des cours du Colin d'Alaska, qui représente près de 95 % de leurs approvisionnements en chair de poisson ; celle-ci constitue la matière première principale du surimi, et représente selon la situation propre de chaque opérateur, de 40 à 60 % de son coût de production. La croissance de la demande mondiale pour cette espèce, couplée à une parité euro / dollar défavorable, a fait grimper les cours du Colin d'Alaska de + 21 % à +25 % sur les 24 derniers mois. Asphyxiées, les entreprises de surimi ne sont aujourd'hui pas en mesure d'assumer seules cette hausse spectaculaire. Dans l'esprit de la loi égalim et dans le cadre des négociations commerciales de 2020, elles demandent aux distributeurs de tenir compte de cette situation dans leurs prix d'achat. Il en va de la viabilité de leurs activités et de leur capacité à proposer, de façon pérenne, des btonnets de surimi pour répondre aux attentes des consommateurs, sans compter la capacité à investir pour innover et exporter. Un marché mondial sous tension La demande asiatique en chair de poisson, matière première principale du surimi, associée à la demande en filets de colin d'Alaska surgelés pour la fabrication de plats cuisinés ou de panés de poissons, se combinent aujourd'hui à une pêche mondiale stable pour cette espèce. Comme pour beaucoup de poissons, le rapport entre l'offre et la demande de Colin d'Alaska se trouve déséquilibré, entraînant la hausse des cours et le bouleversement des équilibres économiques existants. Un appel à l'esprit des états Généraux de l'Alimentation pour des entreprises en grande difficulté Face à cette situation très difficile, les fabricants de surimi alertent tous les acteurs de la filière dans l'esprit de la Loi égalim, ils les appellent à la solidarité et à la responsabilité collective pour faire face à ces surcoûts. En particulier, ils demandent aux distributeurs de prendre en compte cette situation en répercutant la hausse dans leurs prix d'achat. Sans cette prise en compte, les entreprises du secteur pourraient avoir des difficultés à s'approvisionner, produire, investir, innover et exporter. Il est important de rappeler que ce secteur est composé de PME qui participent activement à la vie économique des régions où elles sont implantées. La France championne d'Europe de la production et de la consommation de surimi La France figure en tête des pays européens producteurs de surimi et compte 4 entreprises fabricantes. En 2018, leur millier de collaborateurs en ont fabriqué près de 46 500 tonnes pour un chiffre d'affaires de 172 millions d'euros. Les deux autres principaux pays européens producteurs sont l'Espagne et la Lituanie qui en ont respectivement préparé 36 000 tonnes et 35 000 tonnes en 2018. La France est également n°1 de la consommation de surimi en Europe, avec plus de 48 000 tonnes vendues sur le marché national en 2018, devant l'Espagne 42 000 tonnes et l'Italie 13 300 tonnes.